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Les objectifs du controle de gestion

D’une manière générale, le butprincipal du contrôle de gestion est de faire amener  l’entreprise vers l’objectif ultime de son organisation. Son rôle consiste à ce que les éléments qui constituent cette organisation apportent le meilleur concours à la réalisation de  son objectif, et d’aider les opérationnels à atteindre ensemble les buts visés par l’entreprise
« dans de bonnes conditions d’efficacité ».
A- Maîtrise de la gestion
1- Conditions pour assurer une bonne maîtrise de la gestion

- Nécessité d’une décentralisation des responsabilités avec le maintien de la coordination.
- Nécessité d’une décentralisation du système budgétaire en gérant des centres de  responsabilité ou unités de gestion, dont le découpage est adapté à l’organisation.
2- Rôle du contrôleur de gestion
Le contrôleur de gestion doit s’assurer que :
- les objectifs sont traduits en un ensemble cohérent de sous objectifs pour les responsables  opérationnels ;
- les plans précis permettent d’atteindre les objectifs avec les moyens disponibles et qu’ils  sont effectivement réalisés.
3- La coordination
a- Coordination verticale
Elle s’effectue entre les différentes unités opérationnelles, pour s’assurer que les objectifs
sont compatibles avec les moyens.
b- Coordination horizontale
Elle est mise en oeuvre pour assurer la coopération entre les différentes unités, et
l’adéquation entre les ressources et les moyens.
4- Le facteur humain
- Apprécier les performances des différentesfonctions et des différents individus ;
- Motivation : procéder à l’évaluation individuelle des responsables, qui doit être liée à un
système de sanctions récompenses adéquat.
B- Maîtrise de l’activité
- Mesure de l’activité de l’entreprise et de ses principales unités opérationnelles, en vue de
rechercher des gains de productivité et la rendre plus efficace.
- Maîtrise des risques dont l’entreprise est susceptible de subir.
- Amélioration de l’efficacité par la conception et la bonne utilisation du système  d’information de gestion qui doivent pouvoir restituer  aux différents niveaux de la  hiérarchie, les informations quipermettent d’assurer pleinement leurs responsabilités dans le
cadre de délégations reçues.
- Détermination des normes et des standards en matière de rentabilité et d’activité puis  comparaison avec les résultats obtenus.
C- Maîtrise de la rentabilité
- Mesure de la rentabilité globale de l’entreprise, de ses principales activités et de ses  produits.
- Faire évoluer la rentabilité par l’augmentation des produits ou la réduction des coûts.
D- Maîtriser l’évolution de l’entreprise
Maîtrise de l’évolution de l’entreprise par :
- L’élaboration de normes de prévisions enfonction d’objectifs fixés, le suivi des  réalisations correspondantes ainsi que par l’analyse des écarts constatés et les actions  correctrices qui peuvent en découler.
- Mise en oeuvre d’une planification à moyen terme dans le cadre d’une stratégie définie et
la détermination de budgets annuels cohérents avec les plans à moyen terme.
- Assurer une meilleure exploitation et développement de l’entreprise par une utilisation  optimale des moyens d’exploitation, une meilleure gestion du personnel et en mesurant des  décisions stratégiques.

Definitions du controle de gestion

1- ANTHONNY et JOHN DEARDEN
Dans leur ouvrage « Contrôle de Gestion et Planification de l’Entreprise », le Contrôle de  Gestion est le processus par lequel, les responsables s’assurent que les ressources sont  obtenues et utilisées avec efficience et efficacité, pour réaliser les objectifs de  l’organisation.
2- JEAN MEUNIER
Le Contrôle de Gestion recouvre l’ensemble des techniques quantitatives susceptibles d’être  utilisées, pour faciliter et améliorer la prise de décision à savoir, comptabilité générale,  comptabilité industrielle, statistiques, ratios,tableaux de bord et bien entendu, gestion  budgétaire.
3- JEAN ORSINI
Penser l’entreprise en termes systématiques, c’est employer tous les outils de contrôle de  gestion, pour faire coïncider les résultats effectifs avec le futur désiré.
4- J. BOURDIN
Le Contrôle de Gestion est un système d’évaluation des responsabilités et des voies par  lesquelles la rentabilité de l’entreprise peut être améliorée.
5- J.L. ARDOUIN
Le Contrôle de Gestion est un système qui permet d’aider les opérationnels à faire de la  gestion prévisionnelle et de suivre les réalisations pour essayer d’atteindre leurs objectifs.
6- ELIEL SAARINEN
Le Contrôle de Gestion est un ensemble de moyens et de méthodes de toutes natures,
permettant de garder la maîtrise de la marche de l’entreprise.
7- DAVID ANDERSON
Le Contrôle de Gestion doit veiller à garder efficiente et économique chaque partie de la  structure, compliquée et grandissante de l’organisation.
Mettre en évidence clairement la segmentation del’entreprise dans ses différentes activités,  dans le but d’une planification intelligente de la gestion.
8- JEAN LOUP ARDOIN - DANIEL MICHEL et JEAN SCHMIDT
Le Contrôle de Gestion constitue un ensemble d’actions, procédures etdocuments visant à  aider la direction générale et les responsables opérationnels à maîtriser leur gestion, pour  atteindre les objectifs de l’entreprise.
9- PLAN COMPTABLE GENERALE FRANCAIS
Contrôler la gestion de l’entreprise, c’est maîtriser sa conduite en s’efforçant de prévoir les  événements pour s’y préparer avec son équipeet s’adapter à une situation évolutive.

Diagnostic financier

Séquence n°1 : Les cycles financiers de l'entreprise
Dans le cadre de son activité, l'entreprise combine des facteurs de production pour
élaborer des biens ou des services.
Les facteurs de production sont achetés sur des marchés "amont" contre des liquidités. Les
biens et services produits sont vendus sur les marchés "Aval" également contre des liquidités.
Ainsi, un entrepreneur disposant de liquidités et désireux de créer une entreprise, devra se
procurer par exemple un local,...............

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Le management de la force des ventes

ORGANISATION DE LA FORCE DE VENTE
Pour diriger efficacement l'équipe de vente, le manager doit lui indiquer clairement la direction à suivre ,quelles sont les principales missions qui lui seront confiées, et comment elle sera rémunérée.
C'est pourquoi une fois par an au moins, le responsable commercial, selon les priorités stratégiques de la direction générale, élabore un plan d'action pour la force de vente. Il confie à chaque vendeur la
réalisation d'une partie de l'objectif de l'équipe .

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La gestion de la tresorerie

La gestion de trésorerie consiste à faire l’équilibrage continu entre sécurité et rentabilité. Le trésorier a le souci de solvabilité de l’entreprise c’est à dire la préoccupation d’honorer ses échéances au moindre coût.
Une comptabilité de la trésorerie à jour doit permettre d’avoir une connaissance quotidienne du niveau d’encaisse. La préoccupation de la gestion de trésorerie au jour le jour est d’optimiser le coût global du financement à court terme et d'assurer un rendement optimal des placements.
Le financier est confronté quotidiennement aux décisions relatives au choix du moyen de paiement
(chèque, virement, effet ...) et du mode de financement (escompte découvert, placement découvert..) à l’affectation des fonds à telle ou telle banque. Les contraintes sont nombreuses, coût de financement,

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La gestion budgetaire

INTRODUCTION
Gérer ( une entreprise) c’est prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler…
Prévoir, c’est à la fois évaluer l’avenir et le préparer, prévoir c’est déjà agir…
La gestion repose sur la prévision : faire de la gestion budgétaire dans une entreprise, c’est faire de la gestion prévisionnelle. Gestion budgétaire et gestion prévisionnelle sont deux expressions synonymes.
En économie d’entreprise, une prévision est appelée « budget ».

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Le business plan

1. C’est quoi un BP et quelles en sont les raisons d’être ?
•  Instrument de travail, voire une méthodologie de travail pour préparer les grandes
étapes de la vie d’une entreprise ou d’un projet d’entreprise
•  Outil de structuration
o  Identifie les potentialités et les obstacles ainsi que les solutions envisagées
o  Fixe la stratégie

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Paie et déclarations Fiscales et sociales

I- Le droit du travail
1- Le travail

Le travail est une activité consciente et volontaire, naturelle mais pénible, parce
qu'elle comporte un effort, appliquée à l'élaboration d'une  °uvre utile, matérielle ou
immatérielle.
Le travail est intellectuel ou manuel, selon que l'élément prédominant est intellectuel
ou physique. Mais il y a toujours intervention des deux éléments combinés.
2- Le droit du travail
Le droit de travail est régi par un ensemble de textes qui règlent les relations entre......


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L'entreprise et la politique de distribution


I) LES DIFFERENTES FORMULES DE DISTRIBUTION

1- La prise en charge par le producteur

Lorsque le nombre de clients est peu élevé, lorsqu’il s’agit de gros clients, le
producteur peut les faire visiter par sa force de vente propre. C’est le cas pour les
matières premières, les biens d’équipement lourd, le matériel de travaux publics
(équipement très spécialisé à une clientèle peu nombreuse), le matériel complexe
comme les machines-outils.
Quelles sont les avantages de cette méthode ?
- le producteur est en contact direct et étroit avec les utilisateurs de ses produits, il
connaît mieux leurs attentes et leurs besoins,
- sa force de vente est plus motivée.
Quelles sont les contraintes ?
- le producteur devra recruter, former, gérer et animer la force de vente,
- soutien logistique important (implantation de dépôts régionaux, distribution
physique des produits…)
- l’après-vente repose sur le fabricant, il devra donc avoir du personnel compétent et
formé.
Il existe une variante de la prise en charge par le producteur : la distribution par
représentants multicartes
Quelles sont les conditions pour que cette méthode réussisse ?
- les différentes cartes sont complémentaires : les produits doivent avoir un lien
entre eux et s’adresser à une même clientèle,
- une rémunération motivante – pourcentage sur le chiffre d’affaires,
- le multicartes doit être suivi.
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
- difficulté de trouver un représentant en produits complémentaires,
- difficulté de le suivre et qu’il applique la politique commerciale de la firme,
- difficulté qu’il consacre du temps à la prospection.

2 - La distribution à travers le négoce technique
Le producteur confie la vente de ses produits à des négociants techniques, commerçants
Indépendants qui achètent ferme pour revendre.
Cette forme de distribution convient lorsque :
- la clientèle est nombreuse et dispersée,
- le nombre d’articles est très grand,
- les produits font l’objet d’achats fréquents,
- ce sont des articles standardisés.
Caractéristiques du négoce technique :
Le négoce technique paye des marchandises ferme, les stocke, et consent le cas échéant un
Crédit à la clientèle : le producteur n’a pas à supporter les frais. Mais le négociant vend
Tous les produits concurrents car il doit assurer à sa clientèle non seulement la rapidité de

La livraison et du dépannage, mais également le choix le plus étendu.
Quelle doit être l’attitude de la firme qui passe par un négociant ?
Elle doit avoir une politique de communication adaptée au type de prospects et clients
Visé (elle doit se faire connaître de sa clientèle potentielle afin que cette dernière
demande au distributeur ses produits).
On note depuis quelque temps une tendance de la part des producteurs et des
distributeurs à « déborder » de leur activité initiale.
- Certains producteurs s’intéressent-ils au négoce,
- Certains distributeurs ont adopté une démarche symétrique en sens inverse.

3 – La concession exclusive ou non
Le producteur qui doit atteindre une clientèle nombreuse et dispersée (par exemple les ma-
Chines agricoles, les camions, les chariots élévateurs…) , et qui est soucieux de la
commercialisation de ses produits, utilisera un réseau de concessionnaires exclusifs ou non.
Quelles sont les avantages pour le producteur ?
- Une fonction financière : Le concessionnaire finance le stock, le crédit à la clientèle
ainsi que l’installation du point de vente,
- Une fonction logistique : il stocke les produits et les livre à la clientèle,
- Une fonction technique : il assure l’entretien et le service après-vente,
- Une fonction commerciale : il a sa propre force de vente et avec l’aide du
producteur fait de la publicité locale et régionale.
Quelles sont les obligations de l’un et de l’autre ?
Ils sont liés par un contrat qui précise les obligations de l’un et de l’autre :
- le producteur autorise le concessionnaire à utiliser sa marque comme enseigne
et commerciale et lui donne par exemple l’exclusivité , pour la zone considérée, de la
distribution de tel produit ou gamme.
- le producteur s’engage aussi sur les délais d’approvisionnement, voire sur la
participation au financement du stock,
- le concessionnaire s’engage sur le stock minimum à tenir en permanence.

4 – L’association avec d’autres producteurs s’adressant à la même clientèle
UN producteur dont les coûts de distribution seraient trop lourdes peut s’associer avec un
autre dont la capacité de commercialisation est au contraire excédentaire : les intérêts des
deux seront de la sorte complémentaires, bien que la manière de vendre puisse être
différentes.

5 - Association avec des producteurs de biens complémentaires
Lorsque les dimensions et les objectifs de deux ou plusieurs firmes sont compatibles, elles
peuvent trouver un intérêt à s’associer pour distribuer et promouvoir conjointement leurs
produits respectifs, par exemple à travers un réseau de vente commun.

II) QUELLE POLITIQUE DE DISTRIBUTION CHOISIR ?
Il s’agit pour le producteur d’un choix stratégique de politique qui l’engage pour longtemps,
car il ne pourra pas changer rapidement.
Il doit choisir un mode de distribution qui tienne compte du type de produits et des segments
de clientèle auxquels ils sont destinés, de même que les objectifs à court terme et à long terme
de l’entreprise.


Comment choisir les distributeurs ?
La question se pose qu’il s’agisse d’éventuels partenaires d’une association entre
producteurs ou de la nécessité de s’adresser au négoce technique. Les intermédiaires sont de
plus en plus nécessaires en raison de l’évolution des produits et des exigences de la clientèle.
- les produits industriels se standardisent et se banalisent : la clientèle s’intéresse
surtout à la rapidité et à la facilité d’approvisionnement et de dépannage, au prix,
- de nombreuses commandes sont d’un faible montant, d’autres sont répétitives,
donc le coût de distribution directe est prohibitif,
- la diversification de la clientèle
- le distributeur extérieur, plus proche du client est mieux à même de fournir les services annexes

COMMENT DONC CHOISIR SES DISTRIBUTEURS ?
Il suffit d’avoir une série de critères afin d’évaluer les distributeurs :
- Compétences techniques :
* Quels types de produits distribue-t-il ? domine-t-il les problèmes techniques ?
* Possède-t-il des techniciens compétents ?
•= Vend-il des produits complémentaires ?
•= Conseille-t-il les clients sur le plan technique ?
•= Son SAV est-il satisfaisant ?
- Compétences commerciales :
•= Quelle est l’étendue de sa zone de chalandise ?
•= Sa force de vente est-elle suffisamment nombreuse ?
•= Ses vendeurs sont-ils compétents ?
- Logistique :
•= A-t-il une capacité de stockage suffisante ?
•= Dans quelles conditions se fait ce stockage ?
- Surface financière :
•= quelle est sa surface financière ?
•= permet-elle de financer un stock suffisant ?
•= permet-elle d’assurer le crédit à la clientèle ?
Cette manière de procéder oblige le producteur à faire une analyse approfondie, afin de
trouver les modes de distribution les plus appropriés à ses couples produit-marché, d’autre
part pour trouver le plus grand nombre possible de critères pertinents pour le choix d’un
distributeur.

III ) LES CONDITIONS DE COLLABORATION
Producteurs et distributeurs s’engagent réciproquement par contrat sur un certain nombre de
points :
•= les conditions de vente : délais de livraison, minimum de commandes, niveau
de stock, clauses de non concurrence, quotas de vente,
•= prix de vente des produits, remise,
•= conditions de paiement : escompte pour paiement comptant,
Producteurs et distributeurs peuvent collaborer étroitement dans l’intérêt commun pour se
communiquer des informations susceptibles d’aider chacun dans son domaine :

- le producteur peut fournir au distributeur les renseignements :
•= sur la démographie générale, l’évolution de la richesse vive, l’influence de la
conjoncture sur la profession
•= sur les arguments techniques, sur l’analyse et l’essai des produits concurrents,
•= sur ses produits grâce à une documentation complète, des stages de formation,
information sur tout changement intervenant dans la fabrication.
- le distributeur peut aussi renseigner le producteur :
•= en informant sur les prospects et clients locaux,
•= en informant sur les concurrents locaux et régionaux,
•= en informant sans délai sur tout incident dans l’utilisation des produits

III) L’ANIMATION ET LA MOTIVATION DES DISTRIBUTEURS
Il ne suffit pas de recruter de bons distributeur, il faut aussi les motiver, les animer :
Plusieurs moyens sont à la disposition du producteur :
•= les remises de référencement
•= les remises sur quantité
•= les remises pour commandes hors-saison afin d’éviter les à-coups de
production
•= les indemnités sur le mouvement des stocks,
D’autres moyens concernent la stimulation et l’émulation des hommes :
•= la formation des techniciens et des vendeurs,
•= les primes sur objectif et de référencement,
•= les concours entre distributeurs
•= remise d’échantillons aux distributeurs et à leurs vendeurs

IV) LE CONTROLE DU MODE DE DISTRIBUTION
Toute action implique un contrôle, et la distribution n’échappe pas à la règle. Le choix qui a
été fait à un moment donné, ne l’est pas forcément au bout d’un certain temps, si les données
du marché (la clientèle, la technique, la concurrence) ont évolué.
En milieu industriel, il est très difficile de modifier les caractéristiques de la
commercialisation des produits. On a en effet très peu de latitude de choix le plus souvent, et
certains passages sont obligés dans un certain nombre de cas – le négoce technique, par
exemple.
Pour répondre aux questions :
- les distributeurs choisis continuent-ils à rendre un niveau de service comparable à
la clientèle ?
- leur rentabilité est-elle suffisante ?
- leur image se maintient-elle ?
Une bonne solution consiste à reprendre l’ensemble des critères utilisés pour les choisir ; et
les passer à nouveau au crible, de même que ceux qui pourraient le cas échéant les remplacer.



Le diagramme de Pareto


Présentation
Le Diagramme en ovale est un outil qui permet de décrire un problème
sous la forme d'un jeu de relations complexes entre ses variables (facteur
utilisé pour décrire un système) et celles de son environnement (ensemble
des facteurs qui interviennent dans la compréhension des relations d'un
système mais qui sont en dehors de l'influence de ses variables).
Ses modes d'utilisation sont multiples. On peut ainsi :
contrôler la conception qu'a l'analyste des relations au sein d'un système
où avec son environnement
communiquer aux autres la compréhension de l'analyste des relations
causales et produire une définition visuelle du système
promouvoir une étude plus poussée des causes supposées et des effets
observés
Méthodologie
Un diagramme en ovale est un modèle qui identifie les variables du
système (dans des ovales) et les connexions (par l'intermédiaire de
flèches). Le type d'interaction est déterminé en considérant les effets du
changement d'une variable sur la taille d'une autre.
Le diagramme en ovale est essentiellement un processus d'essais et
d'erreurs. Aussi il est important de démarrer la construction du diagramme
dès le début du projet. La procédure recommandée est de démarrer avec
un simple diagramme de l'arborescence et quand plusieurs facteurs
interviennent dans plusieurs branches de l'arborescence, alors s'orienter
sur un diagramme en ovale. Les étapes importantes sont les suivantes :
Construire une arborescence du système :

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Un systeme de controle interne bien établi

SECTION II : UN SYSTEME DE CONTROLE INTERNE BIEN ETABLI

« Le contrôle interne constitue l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de
l’entreprise ».
Il a pour but, d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information ; de l’autre, l’application des instructions de la direction, et de favoriser
l’amélioration des performances.
Il se manifeste par l’organisation, les méthodes de chacune des activités de l’entreprise pour
maintenir sa pérennité ».
Cette définition reflète la conception actuelle la plus étendue, du fait que le contrôle interne
exerce un effet de levier sur la productivité, qu’il doit participer à la maîtrise globale de
l’entreprise, et tendre à développer ou maintenir les qualités d’une saine gestion.
Trois idées fondamentales peuvent être dégagées. Elles sont liées à l’organisation, au
système d’information et à l’activité.

I- L’ORGANISATION

« On ne peut maîtriser que ce qui est organisé ». En effet, pour assurer une structure efficace
- élément intimement lié au contrôle interne - il est indispensable de mettre en place une
organisation adéquate. Celle-ci repose sur deux notions essentielles qui sont :
- le respect du principe de séparation des fonctions ;
- les procédures et méthodes.

II- RESPECT DU PRINCIPE DE SEPARATION DES FONCTIONS

La règle de séparation des fonctions a pour objectif d’éviter, que dans l’exercice d’une
activité de l’entreprise, un même agent cumule les fonctions de décision, de détention
matérielle des biens, d’information et de contrôle, ou même seulement deux d’entre elles.
En effet, un tel cumul favorise les erreurs, les négligences, les fautes et leur dissimulation.
Les fonctions exercées au sein d’une entreprise peuvent être classées en quatre types :
- fonctions de décisions ou opérationnelles ;
- fonctions de détention des valeurs et des biens ;
- fonctions d’enregistrement ;
- fonctions de contrôle.

A- Fonctions de décision ou opérationnelles
On regroupe dans cette catégorie, les personnes qui ont dans l’entreprise le pouvoir de
décider, de l’engager et qui effectuent des opérations sur son patrimoine.

Il s’agit notamment des services :
- achats ;
- commercial ;
- embauche du personnel ;
- trésorerie ;
- exploitation des points de vente.

B- Fonctions de détention des valeurs et des biens de l’entreprise
Ils consistent à ce que certains agents de l’entreprise détiennent des valeurs et des biens dont
ils sont en quelque sorte les « gardiens ». D’autres, sans les avoir sous leur garde, y ont
accès dans le cadre d’un processus opératoire.

C- Fonctions d’enregistrement
Consistent en l’enregistrement et la présentation valorisés des activités de l’entreprise ainsi
que des mouvements de son patrimoine.
Elles regroupent les travaux de saisie et de traitement des informations :
- les services de la comptabilité générale et analytique d’exploitation ;
- les services de prévisions et budgets pour leur élaboration et leur mise en forme ;
- le service de suivi des risques ;
- le service de la paie ;
- le service des statistiques.

D- Fonctions de contrôle
Ont pour objectif de vérifier l’accomplissement correct des autres fonctions.
Le contrôle peut être appliqué à priori ou à posteriori et exercé également d’une façon
interne ou externe.
De même, la fonction de contrôle peut être dépendante ou indépendante, publique ou privée.
Elle doit être exercée avec une dose raisonnable d’indépendance.
Aucune personne ne devrait remplir plus d’une fonction essentielle dans l’entreprise. Un
exemple frappant est celui du trésorier contrôleur de gestion .

III- PROCEDURES ET METHODES APPROPRIEES

Par méthodes et procédures, il faut entendre principalement :
- les consignes d’exécution des tâches ;
- les documents utilisés ;
- leur contenu ;
- leur diffusion ;

- les autorisations et approbations ;
- la saisie et le traitement des informations.
Elles sont nécessaires à la vie de l’entreprise et à son contrôle.

A- But
La mise en place de ces procédures a pour but :
- d’assurer une mémorisation complète de la vie de l’entreprise ;
- de permettre le recoupement ainsi que le contrôle réciproque des tâches ;
- fournir les moyens pour détecter des situations anormales et le plus rapidement possible.

B- Différents cas de méthodes et procédures
On peut citer comme exemple les méthodes et procédures :
- administratives ;
- de comptabilité générale ;
- de comptabilité analytique ;
- des opérations de trésorerie ;
- budgétaires ;
- de contrôle de gestion ;
- d’audit interne ;
- d’inventaire permanent et physique ;
- de limitation d’accès aux biens et valeurs.

C- Nécessité d’instaurer des méthodes et procédures
Les codes de procédures constituent généralement un investissement lourd pour les
entreprises, et certaines d’entre elles ont même renoncé à les mettre en place devant
l’ampleur de la tâche. Chez d’autres, l’importance des instructions à l’usage des services
d’exécution les rend inexploitables.
Pourtant pour « stabiliser le comportement humain » dans l’entreprise, elle doit se doter au
minimum de procédures relativement simples, limitées aux éléments essentiels et adaptées
aux utilisateurs.
Elles auraient davantage d’efficacité si elles figuraient dans les manuels d’instructions, sous
forme de documents imprimés. Les développements du manuel doivent décrire les
opérations au niveau du détail qui est utile à leur bonne application.
Les instructions doivent être :
- détaillées selon les circonstances et pertinentes ;
- claires et précises pour éviter les possibilités d’interprétations divergentes ;

- homogènes et en harmonie avec l’objectif recherché.
Le manuel de procédures subit l’évolution des besoins et des risques de l’entreprise. De ce
fait, il doit être constamment mis à jour.


IV- MAITRISE DE L’ACTIVITE

A- Respect des politiques et instructions de la direction
Dans l’entreprise, la direction générale a pour rôle essentiel de rechercher et de définir les
lignes de politique générale. La mise en oeuvre est réalisée par les responsables sous forme
d’instructions, qui sont à suivre à tous les échelons.
1- Instructions données
Un ensemble de procédures écrites, à l’attention des différents membres du personnel
constitue une « sécurité permanente ». Elles favorisent la transmission des instructions afin
que celles-ci soient bien comprises et bien appliquées.
Les instructions sont communiquées sous diverses formes écrites ou verbales. Elles peuvent
revêtir un caractère permanent, temporaire ou ponctuel.

2- Contrôle de l’application des instructions
Il convient donc de s’assurer dans un premier temps, par un contrôle à priori, que l’objectif
des instructions est bien défini et qu’elles sont claires, appropriées et compréhensibles ;
ensuite qu’elles sont adressées spécifiquement aux personnes habilitées et formées pour les
interpréter correctement. En second lieu, par un contrôle à posteriori, le rédacteur de
l’instruction doit s’assurer qu’elle est bien appliquée.
Il incombe en outre à la direction de l’entreprise d’adapter ses consignes à son style de
gestion, et à l’opérationnel, d’effectuer son travail dans le cadre qui lui est imposé.

B- Protection et sauvegarde du patrimoine
Le « patrimoine », au sens strictement juridique du terme, représente l’ensemble des droits
et obligations de l’entreprise. Sur le plan pratique, le contrôle interne comprend les biens,
les hommes et les droits.
Dans son interprétation la plus large, il recouvre même les biens incorporels constatés ou
latents (savoir faire, clientèle, brevets), et ses possibilités de ressources (notoriété, image de
marque des clients et des tiers) voire ses gains potentiels.

1- La protection et la sauvegarde
La « protection » du patrimoine s’entend comme le fait de protéger, de défendre contre un
agresseur, un danger...... D’après le dictionnaire Robert, elles est définie comme « l’action
de favoriser la naissance ou le développement ».
La « sauvegarde » du patrimoine complète et prolonge la protection dans la mesure où elle
vise plus précisément la conservation et la préservation à plus long terme.
Ainsi, avant de décider de l’acquisition d’un nouveau matériel, la direction examine les
études préalables réalisées à sa demande, et selon une méthodologie clairement définie,
qu’il s’agisse de choix du matériel, de la sélection du fournisseur ou du calcul de la
rentabilité prévisionnelle de l’investissement envisagé (ouverture d’un point de vente par
exemple).
Constituent également des éléments importants du contrôle interne, le fait de souscrire des
contrats d’entretien ou des polices d’assurance, et examiner périodiquement leur bien fondé
compte tenu des actifs à préserver.

2- Les différentes catégories de risques
L’entreprise est sujette à toutes sortes de risques pouvant résulter à la fois :
- des forces naturelles (tempête, foudre.... ou simplement usure) ;
- des forces humaines (opposition d’intérêts, progrès scientifique, environnement
économique et politique) ;
- des imperfections (déficiences humaines, fatigue, méthodes et procédés inadaptés,
perte et gaspillage).
Certes, la tempête et la foudre peuvent causer la destruction de bâtiments, de matériels ou de
matières et entraîner l’arrêt des activités de l’entreprise.
Plus simplement, l’oubli, la fatigue, voire l’action volontaire, peuvent occasionner la
dégradation du matériel de production indispensable.
Parfois même, les déficiences de la direction et de l’organisation, sont à l’origine d’une
mauvaise utilisation des moyens matériels et humains.
Les cas de préjudices possibles sont très nombreux, par conséquent, l’objectif de protection
et de sauvegarde du patrimoine est essentiel.

3- Exemples de procédures visant la protection et la sauvegarde du
patrimoine
- Procédure d’autorisation, de justification et d’annulation évitant la prise en charge

des dépenses injustifiées ou des doubles paiements ;
- Procédure de vérification de la solvabilité, d’autorisation, de preuve concernant la remise
des marchandises et de suivi rapide du recouvrement des créances ;
- Procédure de couverture d’assurance ;
- Procédure de maintenance préventive systématique ;
- Procédure de stockage, de gardiennage, de suivi et de contrôle des mouvements de biens ;
- Procédure de limitation d’accès aux biens ;
- Moyens matériels de protection physique : magasins, portes, barrières, coffres, dispositifs
antivol et dispositifs anti-incendie ;
- Procédure d’inventaire permanent et d’inventaire physique ;
- Comptabilité générale complète, sincère, régulière et constamment à jour.

C- Personnel qualifié
La qualification du personnel est très importante puisque, de sa capacité, de son expérience,
de sa moralité et de son enthousiasme dépend l’efficacité du contrôle interne et, d’une
manière générale, le succès de l’entreprise.
L’emploi efficace de ce personnel implique que le plus grand soin soit apporté à sa
sélection, à sa formation ou à l’actualisation de ses connaissances, afin qu’il puisse assurer
correctement sa tâche.
1- Sélection

a- Curriculum vitae
Il doit être demandé aux personnes qui sollicitent un emploi, d’établir un curriculum vitae
récapitulant la formation scolaire et universitaire, les précédents emplois et leur durée.
b- Embauche
Le choix du personnel, son intégration et la gestion de son évolution nécessitent le plus
grand soin.
A l’embauche, le profil du poste doit être défini de façon aussi précise que possible. Il faut
enquêter sur la moralité de la personne en plus de ses activités, et étudier sa carrière.

Sans négliger des diplômes et aptitudes intrinsèques, la bonne moralité et l’attachement à
l’entreprise sont des facteurs importants, qui conditionnent les efforts fournis et favorisent
l’autocensure, contre les tentations de fraudes et les négligences.
En cours de carrière, l’entreprise doit s’enquérir de l’évolution relative à la moralité de son
personnel.
Il va de soi que les sécurités mises en oeuvre doivent être d’autant plus grandes que les
responsabilités sont importantes. Aussi les postes névralgiques nécessitent-ils une enquête
de moralité périodique sur les personnes qui les tiennent.

2- Qualités du personnel
La compétence, la qualification, la moralité et l’engagement du personnel revêtent une
importance capitale et déterminante pour l’efficacité du contrôle interne, et d’une façon
générale, pour les performances de l’entreprise.
La compétence exige la conjugaison de cinq qualités essentielles :
- Aptitude : savoir faire
- Attitude : rigueur
- Capacité : ordonnancement
- Faculté : anticipation et prévention
- Efficacité : Auto-contrôle, supervision et suivi.

3- Gestion des ressources humaines
Une bonne gestion des ressources humaines doit :
• viser à renforcer l’attachement du personnel à l’entreprise ;
• reposer sur une politique de rémunération avantageuse ;
• assurer une bonne communication au sein de l’entreprise. Dans ce sens, l’instauration
d’un esprit d’équipe et la pratique du travail en équipe, réalisent un meilleur
épanouissement de chacun et une plus grande efficacité de l’ensemble.
La direction générale doit oeuvrer pour unir son personnel. En effet, comme le précise Henri
FAYOL « Diviser les forces ennemis pour les affaiblir est habile, mais diviser ses troupes
est une lourde faute contre l’entreprise ».
Enfin, les aptitudes professionnelles doivent être entretenues et améliorées par la formation
professionnelle.






Section III : Le système d’informations de gestion
I- Définitions et finalités
II- Caractéristiques du système d’informations de gestion
III- La fonction du système d’informations


Section IV : Le contrôle de gestion, un système d’informations pour
le système de décision
I- Relations entre le système décisionnel et le système informationnel
II- Place du contrôle de gestion dans le système d’informations pour le
système de décision

Section V : Le système de contrôle de gestion basé sur un découpage
de l’entreprise en centres de responsabilités
I- Qu’est-ce qu’un centre de responsabilité
II- Les centres de coûts
III- Les centres de profits
IV- Maîtrise des éléments d’exploitation


CHAPITRE III : LA COMPTABILITE ANALYTIQUE ET LE CALCUL DES COUTS
Section I : Les coûts
I- Définition et caractéristiques du coût
II- Constitution du coût de revient
Section II : Le gestionnaire face aux coûts
I- La pertinence du coût
II- Le pouvoir du gestionnaire sur les coûts


CHAPITRE IV : LA GESTION BUDGETAIRE
Section I : Aspects fondamentaux
I- Définition et finalité des budgets
II- Le budget dans le processus de contrôle de gestion
III- Les rôles du budget
IV- Plan d’action, programme et budget

Section II : Les objectifs
I- Définitions des objectifs
II- Conditions pour réaliser un objectif efficace
III- Caractéristiques de l’objectif
IV- Les différents types d’objectifs

Section III : Le processus budgétaire
I- Fixation des objectifs et des politiques
II- L’organisation du processus budgétaire
III- L’organisation des différents budgets

Section IV : Les procédures budgétaires
I- Etablissement du calendrier budgétaire
II- Réalisation d’études préparatoires
III- Documents budgétaires
IV- Elaboration du pré-budget
V- Arrêté des propositions budgétaires

Section V : Le contrôle budgétaire
I- Définition
II- Les qualités d’un bon contrôle budgétaire
III- Utilité et limites du suivi budgétaire
IV- Suivi des réalisations
V- Le processus de suivi budgétaire
VI- Les calculs et analyses des écarts
VII- L’interprétation des écarts
VIII- Prises de décisions correctives


CHAPITRE V : RESULTATS DE SYNTHESE ET ANALYSES ECONOMIQUES
Section I : Résultats
I- Les soldes intermédiaires de gestion
II- La capacité d’autofinancement
III- Le résultat d’exploitation

Section II : L’analyse financière et la méthode des ratios
I- Analyses financières
II- Analyse par les ratios

Section III : La rentabilité des investissements
I- Aspects fondamentaux
II- Mesure de la rentabilité économique


CHAPITRE VI : LE SYSTEME DE MESURE DES PERFORMANCES
ET LE TABLEAU DE BORD
Section I : La mesure des performances
I- Notions de mesures des performances
II- Conditions pour réaliser une mesure des performances efficace
III- Les prix des cessions internes et l’évaluation des performances
IV- La direction en fonction des objectifs

Section II : Le tableau de bord
I- Définitions et principes de conception
II- Les instruments du tableau de bord
III- Evolution des rôles du tableau de bord
IV- La construction du tableau de bord

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La mise en place du controle de gestion


SECTION I : UNE ORGANISATION PRÉALABLE ADAPTÉE

I- L’ORGANIGRAMME

L’organigramme est un schéma de la structure, de ce que devrait être l’organisation des
hommes dans l’entreprise. Il met en évidence ses différentes activités.
A- Caractéristiques
- Il doit être clair et porté à la connaissance de tous.
- Il représente l’organisation idéale voulue par l’entreprise pendant une période donnée.
- C’est un élément de la structure.
- Il comprend à la fois les divers organes ainsi que leurs relations respectives.
- Il fournit une image du fonctionnement de l’entreprise.

B- Rôle

Il permet ainsi
- De déterminer les responsabilités de chacun des organes qui prend des décisions et a le
pouvoir de le faire. En effet on ne peut pas parler de responsabilité s’il n’existe pas de
pouvoir associé.
- D’identifier les niveaux de responsabilité, tels que la direction générale, les divisions, les
directions, les départements, les services et les sections.
- D’identifier les différents centres de responsabilités ou unités de gestion.
- De faire ressortir les liaisons hiérarchiques et fonctionnelles entre les différents niveaux de
responsabilité.

C- Finalité

Il sert de support au découpage analytique de l’entreprise en centres de responsabilités et par
conséquent à l’analyse des coûts et de la rentabilité.
La connaissance de la structure de l’entreprise permettra donc d’entamer une recherche
systématique des délégations et de leur contenu.
Il indique vis à vis de qui chaque individu est responsable dans l’entreprise.
Et comme l’indique Monsieur Henri FAYOL « il attire l’attention sur les points faibles tels
que des chevauchements de commandement, des fonctions sans titulaires, l’absence d’un
chef unique, etc ».


N’est-ce pas un moyen de vérification de la structure et de l’organisation, un des impératifs
du contrôle interne ?

D- Regroupement des fonctions dans l’organigramme

Les fonctions fondamentales qu’on peut rencontrer dans un organigramme d’une entreprise
sont au nombre de trois :
- la fonction de production
- la fonction d’exploitation
- la fonction d’assistance

1- Fonction de production

Les services de cette fonction sont chargés de traiter matériellement les opérations initiées
par le point de vente ou la production et les autres services, ou bien de compléter des
opérations rentrant dans le circuit opératoire, pour sortir le produit fini.

2- Fonction d’exploitation

Elle s’exerce au niveau du point de vente ou de la production et dans certains services
spécialisés du siège. Elle permet d’abord d’assurer les contacts et de maintenir les relations
avec les clients. Elle les assiste et les conseille. Elle traite les opérations par eux confiées.

3- Fonction d’assistance

Cette fonction se trouve au service des deux précédentes pour fournir les moyens matériels
ou les techniques spécialisées.
Trois formes d’assistance peuvent être distinguées.
- Assistance de moyens, tels que l’économat, le personnel, l’équipement et les services
communs.
- Assistance d’idées, tels que les études, le marketing et les produits nouveaux.
- Assistance technique, tels que le contentieux, le juridique, la fiscalité, la planification, le
contrôle de gestion et l’audit interne.

E- Présentation

Selon FAYOL, « on voit sur le tableau d’organisation l’ensemble du personnel, la
constitution et les limites sociales de chaque service ; par qui chaque poste est occupé, les
chefs auxquels un agent obéit et les subordonnés auxquels il commande ».
Sont donc présentés dans l’organigramme, l’effectif, la nature et la hiérarchie des fonctions.

1- Effectif
Effectif par fonction et effectif total de l’entreprise.

2- Nature et responsables des fonctions
On distingue deux catégories :
- les responsables fonctionnels dont l’activité n’est pas directement liée au cycle
d’exploitation ;
- les responsables opérationnels dont l’activité l’est directement. Ils établissent les plans,
prennent des décisions et sont jugés en fonction de celle-ci.

3- Hiérarchie
- Le nom du responsable de poste ainsi que son degré d’importance hiérarchique.
- Dénomination hiérarchique.
- Etages hiérarchiques et fonctionnels.
- Subdivisions hiérarchiques.
« Il faut constamment le mettre à jour. A cette condition, c’est un précieux instrument de
direction », comme le note bien Monsieur Henri FAYOL, c’est-à-dire adapter la dynamique
de la structure au fonctionnement de l’entreprise, et faire de l’organigramme un outil de
décision permanent de maîtrise de la hiérarchie et des fonctions.

II - AUTORITE ET RESPONSABILITE

En vue d’atteindre ses objectifs à court et long terme, l’entreprise dans son fonctionnement
suppose l’existence d’un « centre d’impulsion » dont l’influx se transmet régulièrement et
harmonieusement à ses différents organismes. La direction générale constitue la source de
l’influx moteur. Son autorité est transmise sous forme de messages à ces organismes.
L’autorité est alors, comme l’avait analysé Henri FAYOL, « le droit de commander et le
pouvoir de se faire obéir ». En effet, on ne peut pas concevoir d’autorité sans responsabilité.
La responsabilité est le corollaire de l’autorité, sa conséquence naturelle, sa contrepartie
nécessaire. « Partout où une autorité s’exerce, une responsabilité prend naissance ».

A- Délégation de l’autorité

Elle est définie par un ensemble d’attributions précisant les responsabilités et les
prérogatives du délégataire.

1- Nécessité d’une délégation de l’autorité
La direction générale de l’entreprise ne peut évidemment pas décider de tout par elle même.
Elle est conduite de ce fait à confier une part de son autorité à un certain nombre de
collaborateurs, qui procèdent à leur tour de la même manière vis à vis de leurs subordonnés.
De ce fait, l’autorité va conditionner les actions et le comportement de tout cadre dans
l’entreprise. Elle est le fil commun qui relie les différentes unités de l’organisation, rendant
ainsi possible, l’existence même de cette organisation et un travail collectif efficace de tout
le personnel.
La délégation de l’autorité est donc nécessaire, chaque fois qu’un dirigeant doit se reposer
sur un autre, pour que celui-ci d’aide à réaliser un objectif.

2- Sens de l’autorité
D’habitude, on considère que la délégation de l’autorité va d’un niveau supérieur à un
niveau inférieur, néanmoins, elle peut s’exercer d’un niveau inférieur à un niveau supérieur,
ou entre deux niveaux situés sur le même plan. En d’autres termes, elle peut être
descendante, ascendante ou latérale.

3- Raisons de l’existence d’une délégation
Partisan éminent de la délégation, ANDREW CARNEGIE a fait cette déclaration pertinente
: « quand un homme se rend compte qu’il peut faire appel à d’autres hommes pour l’aider à
faire un travail et à le faire mieux qu’il ne le ferait s’il l’entreprenait seul, il a franchi une
grande étape de sa vie ».
Trois raisons fondamentales rendent la délégation nécessaire pour un dirigeant :
- Un dirigeant est chargé de plus de travail qu’une personne ne peut accomplir à elle seule ;
ce qui pose la question de la mesure dans lequelle l’autorité devrait être déléguée.
- La délégation de l’autorité est un élément important dans la formation des subordonnées.
En effet, tous les avantages de la formation destinés au cadre n’ont plus de sens si l’on
négligeait de déléguer l’autorité.
- Les dirigeants peuvent quitter une organisation pour des raisons de promotion, de maladie,
de départ volontaire ou de voyages d’affaires. D’autres doivent avoir la compétence pour
pouvoir prendre la relève dans le cas où le besoin se fait sentir. « Les hommes passent,
l’organisation reste ».

4- Limites de l’autorité
La délégation de l’autorité peut être orale, mais elle doit de préférence être toujours écrite.
Ce qui implique une délimitation précise du domaine dans lequel elle est exercée, et une
détermination nette du genre de décisions que le délégataire est habilité à prendre.
La délégation d’autorité confère à son titulaire une responsabilité entière vis à vis de
l’autorité délégante, aussi bien en ce qui concerne la prise de décision que le contrôle de son
exécution. Mais cette dernière reste dans tous les cas responsable des décisions prises par le
délégataire, car « l’autorité se délègue et non la responsabilité ».

B- Les différentes catégories d’autorité

1- L’autorité hiérarchique
Elle est déléguée par la direction générale à certaines personnes, et est confiée au chef de
l’organisme qui le groupe. On parle dans ce cas d’une autorité hiérarchique sur un
organisme.
Lorsque l’organisme commandé devient complexe, il est nommé organisme d’ensemble,
son chef devra subdéléguer son autorité aux responsables des organismes qui dépendent de
lui, et ainsi de proche en proche jusqu’au responsable des unités de base.
L’autorité hiérarchique relève des prérogatives du pouvoir exécutif, et s’exerce dans le
domaine opérationnel, de « l’action ». Elle s’exprime par des ordres ou des directives
concernant les activités à exercer ou les tâches à remplir. Un dirigeant doté de l’autorité
hiérarchique est appelé chef hiérarchique ou supérieur hiérarchique.

2- L’autorité fonctionnelle
L’autorité déléguée à des unités est dite fonctionnelle. Elle est confiée à une personne qui
reçoit « juridiction pour réglementer l’exercice d’un certain nombre d’activités, en principe
homogènes et dont le groupement est dénommé fonction ».
L’autorité fonctionnelle ne peut pas prescrire des actions à exécuter. Elle définit les règles et
procédures selon laquelles doit se dérouler l’action commandée par l’autorité hiérarchique.
Le délégataire de l’autorité fonctionnelle possède un pouvoir de réglementation et de
contrôle sur l’ensemble des activités exercées dans l’entreprise et relevant de ses fonctions.
Pour s’acquitter convenablement de ses tâches, le responsable fonctionnel est amené de
s’entourer de collaborateurs. Il constitue ainsi un organisme fonctionnel sur lequel il
possède une autorité hiérarchique. On dit qu’il exerce son autorité hiérarchique dans le
domaine fonctionnel.

L’autorité fonctionnelle est comparable au pouvoir législatif. Elle s’exerce sur les modalités
de l’action ordonnée par l’autorité hiérarchique. Elle s’exprime par des consignes
particulières ou des règlements généraux. Et comme l’a souligné JP. SIMERAY « c’est par
l’autorité du savoir que s’impose la compétence fonctionnelle ».

3- Autorité du type état major
Le mot « état major » implique l’idée de soutien. Alors que le chef hiérarchique a une
autorité directe sur d’autres individus et peut « donner l’ordre » d’utiliser telle ou telle idée,
le membre d’un état major « vend » ses idées au personnel de la ligne hiérarchique.
Dans la plupart des entreprises, on utilise l’état major au besoin d’aider à traiter les
difficultés posées par les détails des attributions, de situer les données exigées par les
décideurs, et de fournir des conseils sur certains problèmes spécifiques de gestion, pour les
amener à prendre des décisions en connaissance de cause.
Le dirigeant qui reçoit une autorité de type d’état major s’appelle d’habitude un dirigeant
d’état major.
Quatre catégories d’état major peuvent être rencontrées :
- prestataires de services
- conseillé
- fonctionnel
- de contrôle

a- L’état major conseillé
Cette forme d’autorité consiste à fournir des conseils spécialisés aux dirigeants de la chaîne
hiérarchique. Le dirigeant d’un état major conseillé étudie les problèmes, propose des
suggestions et prépare des plans à leur intention, dans le but de les aider. Il a donc
l’obligation de conseiller et de recommander.

b- L’état major prestataire de services
Dans ce cas, la relation entre les dirigeants hiérarchiques et les dirigeants d’état major, est
fondée sur les prestations de services fournies par ces derniers et non sur les conseils
donnés. Les unités prestataires de services consistent en des activités qui sont dissociées du
travail effectué dans la chaîne hiérarchique.
A titre d’exemple, le directeur d’un point de vente qui possède une autorité hiérarchique,
demande qu’un matériel soit acheté. Il initie l’activité de l’achat, mais sans l’acheter lui
même. Le service des achats dispose de l’autorité d’un état major prestataire de services.

c- L’état major fonctionnel
Consiste à ce qu’une autorité normalement exercée par un dirigeant de la chaîne
hiérarchique et qui concerne un domaine d’activité bien déterminé, soit déléguée à un autre
dirigeant.
Pour des raisons de commodité et d’efficience directe, elle peut être attribuée à un dirigeant
de la chaîne hiérarchique ou un dirigeant d’état major. Comme cette autorité est spécifique
et ne concerne que certaines fonctions, on l’appelle autorité fonctionnelle.

d- L’état major de contrôle
Les chefs de certaines unités disposent d’une autorité d’état major, grâce à laquelle ils
exercent un contrôle direct ou indirect sur d’autres unités dans la structure de l’organisation.
On dit qu’ils ont l’autorité d’un état major de contrôle.
Ils exercent soit un contrôle direct en utilisant du personnel travaillant sous l’autorité des
dirigeants hiérarchiques, soit un contrôle indirect en interprétant la politique à suivre ou en
faisant respecter une procédure ou une réglementation.

III- DEFINITION DES POSTES

A- Raisons justifiant une définition des postes
« Administrer, c’est d’abord définir ». Cette phrase de CONFUCIUS implique entre autre,
l’idée de définition des postes. Dès qu’une entreprise dépasse une taille minimale, elle devra
être amenée à définir les tâches et attributions des différents cadres et employés. Cela pour
permettre à chacun de connaître clairement et sans ambiguïté « qui fait quoi », « qui est
responsable de quoi ».

1- Efficacité dans le travail
- Elle aide à ce que le travail soit accompli avec efficacité, du fait de la connaissance de la
responsabilité. Elle contribue aussi au développement personnel de celui qui l’accepte.
- Minimise les manigances pour repousser le travail à quelqu’un d’autre.
- La plupart des personnes aiment bien se montrer à la hauteur des obligations de leurs
postes de travail. Une personne, quand elle est tenue pour totalement responsable d’une
tâche, donnera le meilleur d’elle même, et fera preuve de compétence et de capacité, dans
l’accomplissement du travail qui lui est attribué.

2- Esprit d’initiative
Elle tend à développer l’esprit d’initiative, la capacité de faire preuve de ressources et de
sérieux. En effet, un individu agirait au maximum de ses possibilités si on lui donnait, de
façon clairement établie, la responsabilité d’achever une tâche bien définie.

3- Meilleure coordination et contrôle des tâches
Elle contribue à assurer au dirigeant une meilleure coordination des tâches et de contrôle
dans l’accomplissement de sa fonction.

4- Meilleure localisation des compétences particulières
L’orsqu’on sait qui est responsable de quel travail et quand, il est plus facile de localiser
rapidement et directement la personne qui convient à une tâche particulière. En outre, on
peut identifier sans retard les domaines qui nécessitent une assistance ou une formation
supplémentaire.

B- Comment définir les postes
Henri FAYOL préconise de « définir nettement les attributions ». En effet, « une imparfaite
délimitation des services conduit à la dualité du commandement ».

1- Charte écrite
La définition des postes et des responsabilités est établie d’après une charte écrite
définissant.
- la nature de la fonction qu’un membre de l’entreprise doit remplir ;
- les tâches que sa fonction représente ;
- la dépendance hiérarchique et les liaisons fonctionnelles ;
- les critères selon lesquels son travail sera apprécié ;
- les moyens dont il dispose ;
- la fréquence avec laquelle il doit rendre compte à ses supérieurs ;
- son profil.
Cependant, quelle que soit la forme de la définition du poste, elle doit soutenir certains
éléments indispensables.

2- Eléments de la définition
a- La mission
Consiste à définir les missions et les tâches principales.

b- Liaisons hiérarchiques
Elle précisent
- de qui dépend le responsable du poste ;
- sous quelle forme il reçoit l’instruction ;
- quand devra-t-il rendre compte et avec quelle fréquence ;
- sur qui il a autorité.

c- Les liaisons fonctionnelles
Ce sont les différentes liaisons qui régissent les relations des membres de l’entreprise entre
eux et avec l’extérieur. En effet, la personne qui tient un poste n’est pas isolée, elle est en
rapport fréquent avec ceux qui l’environnent.

d- Les liaisons horizontales
Elles illustrent les rapports établis avec les personnes de même niveau hiérarchique, non pas
pour assurer une fonction mais pour recevoir et donner une information.

e- Les critères d’appréciation
Ce sont des critères attribués lors de la réalisation d’une mission. Ils facilitent la mesure des
performances de la personne concernée.

f- Les limites d’autorité
C’est à dire jusqu’où peut s’étendre l’autorité de la personne et quelles sont les attributions
et relations qui échappent à cette autorité.

g- Le profil souhaitable
« L’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Tel est le principe. Pour cela, la définition du
poste doit tenir compte de sa formation, de son expérience, des qualités morales et
professionnelles par lui requises.
- L’âge .
- La formation scolaire et universitaire, culture générale, connaissances administratives et de
gestion ainsi que le sens de la prévision, de l’établissement des programmes, de
l’organisation, du commandement, de la coordination et du contrôle.
- Les qualités morales, telles que l’énergie, la fermeté, la fidélité, l’honnêteté et l’intégrité.
On demande à tous les employés quels que soient leurs rangs, de la discipline, du sérieux et
du dévouement. L’initiative constitue aussi un élément précieux pour tous, mais d’autant
plus utile que le rang est plus élevé. Quant à la fermeté ou sentiment de la mesure et au
courage des responsabilités, ils deviennent plus importants au fur et à mesure qu’on s’élève

dans la hiérarchie. De là, on peut les placer en tête des qualités utiles réclamées des hauts
responsables.



Section II : Un système de contrôle interne bien établi

I- L’organisation

II- Respect du principe de séparation des fonctions
III- Procédures et méthodes appropriées
VI- Maîtrise de l’activité






Technique de vente et négociation


Il est l’élément de stratégie qui permet au vendeur d’organiser son action au quotidien avec rigueur et logique. Le plan de vente se structure en trois parties : la prospection, l’entretien de vente et le suivi fidélisation.

1- la prospection : qu’est ce que la prospection ?
                     C’est la recherche du client.

2- l’entretien de vente : quelles sont les étapes de l’entretien de vente ?
Plus ou moins long en fonction du produit à vendre. De cinq minutes pour certaines ventes comptoir à plusieurs années de négociations pour la vente de proses industrielles, l’entretient de vente se déroule sue cinq phases clefs :
- L’accroche : elle consiste à créer une relation de personne à personne avec chaque interlocuteur concerné par la vente, donc évidemment avec les membres de la fonction achat.

- L’identification : il faut chercher à identifier les besoins, les désirs, les moyens, les contraintes (c’est à dire les blocage objectifs), les freins (c’est à dire les blocages subjectifs), la date probable d’achat, le nom et la structure de décision du prospect. A partir de là, on peut répondre à deux questions tactiques :

         * Quelle est la suite de l’action de vente ? je poursuis, je remets à plus tard ou j’annule mes contacts ?
         * Quel est l’objet de la vente ? Qu’est ce que je vais proposer ?
            Votre réponse sera le reflet de votre talent de conseil. L’objet de la
  vente propose les deux  meilleures solutions, apportées à l’acheteur
  en fonction de ses préoccupations.        
  Il faut toujours faire de propositions pour organiser un choix dans
  l’esprit du prospect.





·       La démonstration : la démonstration consiste tout simplement à faire vivre le produit dans l’univers du prospect, par la description et l’essai. En fait, il faut mettre le prospect en situation d’utilisateur, mais ne pas oublier qu’il y a autant de démonstrations que d’objets de la vente.

·       L’économie : elle consiste à apporter plusieurs solutions financières au
prospect pour qu’il se libère du désir d’achat que le vendeur a su créer et
entretenir dans les phases précédentes.     
  
·       La résolution : c’est la phase la plus complexe de l’acte de vente et, bien sûr, c’est la plus important pour le vendeur. L’ensemble de la fonction achat de l’entreprise doit prendre naturellement la décision d’acheter. Le plus pratique et le plus efficace est qu’elle fasse sont choix parmi les objets de la vente et les solutions financières. Ainsi, le prospect a l’impression d’avoir lui-même mené sa vente. Après le contrat, il convient de proposer des objets complémentaires de la vente pour augmenter le chiffre d’affaire. Il faut faire l’ensemble des phases dans l’ordre pour ne pas faire deux fois la même chose et rester le maître d’œuvre.

3- Le suivi-fidélisation :
         C’est accompagner le client durant toute la phase d’utilisation du     produit et  ceci pour deux  raisons : premièrement, pour vendre des objets complémentaires de la vente durant la vie du produit ou simplement pour renouveler la vente ; deuxièmement, pour fidéliser la clientèle.















                                                                                                                                                    I.      LA PROSPECTION

 ÄDéfinition :
 la prospection, c’est le moyen de rencontrer de futurs clients, prospects, de les rencontrer là où ils se trouvent où de les faire venir là où se trouve le vendeur, par exemple dans le cadre d’expositions, magasins, etc…
La prospection se situe dans le cadre de la stratégie de vente, préalablement à l’entretien de vente, et va mettre en jeu les données marketing dont dispose le vendeur, c’est à dire, les besoins du marché structurés en besoins homogènes appelés segments ou bien à l’intérieur des segments en besoins spécifiques appelés cibles.
La culture personnelle du vendeur, nécessaire pour faire de la prospection, va reposer sur l’actualité (savoir ce qui se passe sue ce marché) et sur l’aspect juridique (connaître les règles qui régissent la commercialisation des produits). En ce qui concerne les techniques de vente, la prospection doit faire appel aux moyens complexes, essentiellement le courrier, la correspondance et le téléphone.

 ÄLes formes de prospection :
La prospection prend deux formes :
-  Soit le vendeur visite le prospect ou entre en contact avec lui d’une manière ou d’une autre,
-  Soit le vendeur fait venir le prospect. Exemple : les manifestations de type expositions, salons ou encore les lieux où le prospect passe habituellement au travail, dans ses loisirs ou pour ses besoins domestiques.

L’action du vendeur pour prospecter va suivre le cycle suivant :
1.     Définir avec précision le marché que le vendeur veut prospecter.
2.     Déterminer comment le vendeur va entrer en contact avec la cible visée.
3.     Définir les différents outils ou moyens utilisables.
4.     Les mettre en œuvre.

ÄDéfinition de la cible :
 Le vendeur doit entrer en relation avec un certain nombre de clients qui lui sont désignés dans le cadre de sa mission.
Les règles de définition de prospection  quant à la détermination de la cible passent  par la recherche de la segmentation. Qui va t-on aller voir et pourquoi ? Et à l’intérieur de ces segments, il faut définir des cibles prioritaires.




Deux grandes façons de raisonner sont possibles.
       La première demande un découpage géographique. On définit un secteur géographique dans le but essentiel de gagner du temps et de s’épargner des inutiles. A  ce moment, la prospection revêt un caractère de prise de contact  systématique dans  un lieu géographique donné quelle que soit la définition des contenus du marché.

     La deuxième est la segmentation par besoins. Le vendeur va alors définir une liste de segments à visiter. C’est essentiellement le cas de vente en entreprise, pour laquelle le vendeur doit définir les secteurs ayant besoin des compétences de l’entreprise qu’il représente. A partir de là. Le vendeur va bâtir une stratégie de démarchage de ces cibles. L’avantage de ce dispositif est qu’au bout tentes de ce segment.
Une fois les cibles déterminées, il convient de pouvoir trouver les noms et adresses des différents prospects composant ces cibles. Les fichiers peuvent se trouver dans différentes organisations ; citons par exemple les fichiers chambre de commerce, les fichiers des PTT avec Minitel ou à partir des pages jaunes, ou bien les fichiers appartenant à des sociétés spécialisées comme Kompass.
A partir du moment où les critères de sélection des fichiers sont déterminés, par exemple nature d’activité, nombre de salariés ou bien chiffre  d’affaire, on obtient une matière première, mais les fichiers ne renseignement pas toujours sur la structure de l’entreprise, la structure des prospects et les interlocuteurs valables. Il convient donc de faire une opération complémentaire en qualifiant le fichier, en lui donnant une qualité et en identifiant les différentes personnalités que l’on va joindre.
Trois possibilités s’offrent :
ÜLa première  consiste à écrire avec un espoir de réponse mais l’efficacité est très limitée. Il faut appeler systématiquement au téléphone l’ensemble des exactes des noms et les différentes fonctions, etc.
A partir de là,  la qualification des fichiers professionnels provenant des syndicats ou des différentes organisations professionnelles.
Le  rôle du vendeur sera d’entrer en rapport avec les prospects. La stratégie la plus efficace consiste à envoyer un courrier de type stimulation en disant : «  Vous êtes intéressé dans tel domaine, nous pouvons vous apporter  nos compétences et je prendrai contact avec vous dans quelques jours. » La deuxième, c’est le téléphone direct avec précision sur les activités de l’entreprise, présentation de tout ce que l’on fait et prise de rendez – vous, La troisième étant l’envoi d’un courrier simple avec réponse du client (coupon-réponse).
Il faut savoir que l’efficacité d’un publipostage (mailing) est de l’ordre de 4 pour 1000, ce n ‘est  donc  pas avec ce dispositif que l’on peut espérer avoir beaucoup de rendez-vous.
Ne pas perdre de vue que l’objectif essentiel de la prospection est d’obtenir un rendez-vous pour faire ensuite l’accroche et l’identification.
Le vendeur pour prospecter a donc mené les opérations suivantes :
1-Il a défini les différents segments de marché qu ‘il  désirait rencontrer.
2-Il  en a dressé la liste.
3-Il a qualifié cette liste, vérifié les adresses, etc.
4-Il a engagé une action pour obtenir un rendez-vous, soit par courrier, soit par
   téléphone, soit par téléphone suivant d’un courrier.

ÜLa deuxième grande voie pour faire de la prospection consiste à faire venir les clients lors de manifestations : c’est plus facile, plus rentable aussi, cela consiste à inviter des prospects dans un salon professionnel où la plupart des entreprises du secteur d’activité sont présentes.
Il faut savoir que c’est coûteux et physiquement éprouvant. Là, l’action professionnelle  du vendeur va se trouver en butte à deux problèmes : d’abord il doit appliquer une méthode de qualification et d’identification très rapide, ensuite il doit jouir d’une solide santé : mener un salon pendant plusieurs jours n’est pas toujours reposant.

ÜReste une troisième façon de faire de la prospection, de loin la plus efficace et la plus confortable, c’est la prospection par chaînage des visites  et recommandations lors d’entretiens avec des clients. il est très facile de demander au client s’il connaît dans son entourage un certain nombre de personnes susceptibles d’être intéressées par la  proposition que l’on est en train de lui faire. Ce dispositif permet de ressortir à chaque fois avec une bonne adresse, un nom et par la suite de joindre cette personne sur recommandation de l’interlocuteur. C’est un procédé très facile pour le vendeur d’entrer en rapport avec lui en l’appelant de la part de son interlocuteur.
En conclusion, la prospection fait partie intégrante du métier de vendeur. Un vendeur qui ne fait pas de prospection ne peut prétendre être un véritable pro qualifier ses futurs clients avant même que d’entamer son plan de vente.
Il faut savoir que les vendeurs qui n’ont pas fait l’effort de prospecter, de qualifier des clients et  d’obtenir leurs propres rendez-vous ont plutôt tendance à gâcher ces rendez-vous au profit de visites de routine.



JEUX DE ROLE

* Jeux de rôle N° 1 :
Marché de la formation supérieure privée :
Occupant le poste de responsable des relations extérieures au sein d’une école de commerce privée, vous êtes amené à prospecter votre marché.
Sachant qu’il s’agit d’une école supérieure (Bac + 4) :
1-    Définir avec exactitude les contours de votre marché et les spécificités de la cible visée ?
2-    Choisir dans la liste  ci-après trois méthodes de prospections qui vous paraissent les plus pertinentes :
a.     Journées portes ouvertes
b.    Journées culturelles
c.     Participation au forum de l ‘étudient
d.    Contact direct au lycée
e.     Visites guidées
f.      Dossiers de presse
g.     Publipostage  

* Jeux de rôle N° 2 :
Le marché des automobiles :
Vous êtes stagiaires chez le concessionnaire Peugeot de votre région,votre responsable de stage vous confie la mission de chercher des clients potentiels pour les différents modèles de la gamme Peugeot (206,307,406,607,partenair …)
1- Définir le segment cible visé pour un des modèles que vous choisiriez.
2- choisir dans la liste ci-dessous les démarches de prospection qui vous paraissent les plus adéquates :
a- participation à une foire 
b- publipostage
c- prospection par chaînage de visite
d- fax personnalisé
         e- journées portes ouvertes
f- dossier de presse






* Jeux de rôle N° 3 :
Le marché des médicaments :
Occupant le poste de chef de région dans un grand laboratoire pharmaceutique. Vous désirez promouvoir une nouvelle gamme de produits auprès des pharmaciens de la région :
1- Parmi les méthodes de prospections ci-après laquelle vous paraît la plus judicieuse :
    a- publipostage
    b- visite directe
    c- journées d’études
    d- publicité dans un média spécialisé
    e- dépliant remis aux pharmaciens
2- argumenter
          

  


II. L’ENTRETIEN DE VENTE

F A -L’accroche
La vente est un métier de communication.
La phase d’accroche, le premier contact de l’acte de vente, met en situation deux personnages : le vendeur et le prospect, chacun dans un univers qui lui est propre. L’objectif du vendeur, lors de cette phase, est de se placer avec le prospect dans les meilleures conditions afin de pouvoir développer ultérieurement le reste du processus de vente.
Il peut rencontrer le prospect soit sur le lieu de vente : le magasin, le « show-room », le stand, etc. soit sur le territoire du prospect : son domicile, son lieu de travail
Cela révèle deux aspects de la vente :
-Un aspect tactique en rapport avec la notion de territoire : soit le vendeur accueille le prospect dans son territoire, soit il doit se faire accepter dans le sien.
-Un aspect relationnel du fait du premier contact entre deux univers.
Pour réussir l’accroche, il convient que le vendeur sache :
- Maîtriser certains phénomènes relationnels,
-Adopter un comportement spécifique,
-Agir avec méthode.

F Maîtriser certains phénomènes relationnels.

La relation de personne à personne qui s’engage lors de l’accroche conditionnera l’ensemble du processus de vente, qu’elle rendra possible ou impossible. Le but est de créer la relation le plus rapidement possible en communiquant pour rapprocher les interlocuteurs ; pour cela, il faut :

§       Etre attentif           a          c’est l’observation,
§       Réfléchir                a          c’est la psychologie,
§       Avoir l’intention     a         c’est la communication.







¦Observation
Percevoir, enregistrer, mémoriser ce qui est et seulement ce qui est, sans interprétation. Etre curieux du prospect et de son univers. L’observation de prospect, de son comportement ou de son environnement est une source inépuisable d’informations pour le vendeur. La physionomie, le regard, les gestes, l’habillement, les paroles, le cadre de vie ou de travail, dans le cas d’une visite du vendeur, sont autant de points d’appui qui permettent d’établir un courant de sympathie entre le vendeur et son prospect.

¦Psychologie
Si l’observation apporte au vendeur des informations sur son prospect, la psychologie lui permet de les comprendre, de les analyser, de façon à orienter son propre comportement. Dans la phase d’accroche, le vendeur pénètre l’univers du prospect. Ce dernier est alors placé dans une situation d’instabilité psychologique. Dans tout les cas, il est confronté à un problème de choix (accepter ou rejeter le vendeur), il est alors la proie d’influence.
¦Communication
La communication repose sur trois actions à mener simultanément :
- être présent, faire face, regarder le prospect franchement, être physiquement dans son univers,
- être attentif à tout  ce que le prospect fait ou dit,
- avoir l’intention de lui faire parvenir un message.
La communication consiste à traduire dans les faits ces trois volontés en faisant adopter au vendeur un comportement spécifique. Conscient de l’importance de ces phénomènes relationnels, il doit adopter une démarche spécifique qui influencera la réussite de l’accroche. Au cours de ce moment délicat de l’entretien, il lui faudra contrôler en permanence que son comportement est bien en sympathie avec la personnalité du prospect.
* Confiance
Le premier réflexe du vendeur doit être de mettre à l’aise le prospect, de le décontracter, pour répondre à son besoin d’être sécurisé. Le meilleur moyen est de lui inspirer confiance.
Pour cela, il faut :
§       Etre sympathique,
§       Franc,
§       Ne pas mentir,
§       Etre chaleureux,
§       Ecouter, comprendre,
§       Trouver des points d’accord,
§       Entrer dans l’univers du prospect.
* Attitude
Pour maîtriser l’entretien lors de la phase d’accroche, le vendeur a le choix entre plusieurs attitudes. A charge pour lui d’être en  mesure d’en utiliser toute la palette.
F Agir avec méthode
L’accroche, comme tout le processus qui aboutira à la vente, doit se pratiquer avec méthode. La rigueur seule permettra de ne rien oublier des facteurs déterminants de la réussite.
Pour l’accroche, deux temps sont importants : la préparation, le contact lui-même.

¦ La préparation
La préparation est la condition de la garantie du succès de l’accroche.
 - Etre attentif à ce que la zone de vente soit organisée de façon accueillant afin te et attractive, afin que vendeur et prospect se sentent parfaitement à l’aise.
 - Rechercher le maximum d’informations, les noter sur une fiche, qui servira à justifier la visite par  un avantage pour le prospect et à obtenir les premiers points d’accord.
-         Soigner sa présentation, tenue vestimentaire, exactitude, élocution, etc. , pour ne pas prendre de risque de rejet.

¦ Contact : la règle des « 5 premiers »
La règle des 5 premiers permet de bien mémoriser l’ensemble des éléments constitutifs de l’accroche. Face au prospect, le vendeur doit créer un climat favorable et sympathique en extériorisant sa personnalité.
- la premier instant : il est capital, son impact influencera l’intégralité de l’entretien.
- le premier pas : ce sont les attitudes, les gestes qui inspirent confiance.
- le premier regard : il transmet l’intention.
- le premier sourire : il met à l’aise et détend le prospect.
-         le premier mot : il permet d’obtenir le premier accord.

On n’a jamais l’occasion de faire deux fois une bonne première impression




FB- L’identification
A travers la situation actuelle du prospect le vendeur doit découvrir différent type d’informations :
- les besoins, les désirs, les moyens,
- la date probable d’achat,
- l’identification du prospect.
Dans quel ordre va-t-il les obtenir ?
Cela n’a aucune importance, seuls la nature et le lieu de l’entretien de vente influenceront la stratégie du vendeur.
Par exemple dans un magasin : le vendeur commencera par faire parler sur les besoins, les désirs et les moyens. Tandis qu’au domicile et sur le lieu de travail, il commencera par vérifier l’identité de son interlocuteur.
La détermination précise des besoins, désirs, moyens, permettra au vendeur de proposer le modèle le mieux adapté au problème spécifique du prospect. 

F les besoins
Les besoins sont identifiés en interrogeant le prospect sur l’usage actuel et futur du produit.
Par exemple, les questions à poser pour la vente d’une voiture :
- l’usage familial et professionnel,
- le nombre de personnes transportées,
- le kilométrage annuel, etc.

F Les désirs
Les désirs sont l’expression des motivations des prospects. Une grande perspicacité est demandée au vendeur pour les découvrir.
Le vendeur doit utiliser des questions ouvertes impliquant le prospect dans sa réponse sur les thèmes des qualités recherchées, du goût personnel, en fait « se que le prospect aime trouver  dans l’usage de son produit ».

F Les moyens
Les moyens sont les éléments les plus réaliste, mais le prospect a souvent du mal à les exprimer spontanément.
Le vendeur les fait exprimer en termes de : budget total, mensualités, financement.



F Les contraintes et les freins
Dans l’univers du prospect, un certain nombre d’éléments existent et canalisent la satisfaction et la réalisation des besoins, désirs et moyens. Ces éléments sont de deux natures :
1.     Les données à caractères objectifs, concret et impératif ; par exemple, pour une voiture :
- longueur de garage,
- montant des mensualités : le prix,
- importance de la famille,
- charge à transporter : volume ou poids.
Ce sont les contraintes.
2.     Les considérations à cratères subjectifs, irrationnel et psychologique liées à l’éducation, la moral, les habitudes et la vie sociale en général ; par exemple :
- je ne veux pas de lunettes vertes,
- ce modèle est trop snob,
- ce parfum est trop agressif, etc.
Ce sont les freins.
L’analyse comparative de la situation actuelle, de la situation future telle qu’elle est souhaitée, des contraintes et des freins, donnera au vendeur la marche à suivre pour la suite de l’entretient de vente.

F  L’environnement du prospect
L’ensemble des contraintes et des motivations s’applique à l’environnement du prospect :
- le prospect lui-même,
- la vie familiale,
- l’activité professionnelle,
- le groupe social.
Le vendeur doit considérer la partie de l’environnement à laquelle s’appliquent les besoins et les motivations, les contraintes et les freins, et savoir que la meilleure solution à proposer sera celle qui tiendra compte de la partie privilégiée par le prospect.



Ø    La date probable d’achat
Le vendeur, dans cette phase de découverte, doit positionner le prospect dans sa volonté et sa capacité à acheter…
C’est la partie la plus délicate, car s’il se trompe, soit il travaillera inutilement avec un prospect non-acheteur, soit il négligera un prospect acheteur et perdra une vente.
Les critères qui séparent un prospect non-acheteur d’un prospect acheteur sont :
- vouloir, c’est la volonté d’acheter,
- pouvoir, c’est la capacité d’acheter.
Cette volonté et cette capacité doivent se situer dans le temps : « Quand va-t-il acheter ? »
Et dans l’espace : « Où va-t-il acheter ? »

Ø    Identification du prospect
Obtenir le nom et l’adresse du prospect est un des éléments fondamentaux de la phase identification.
Certains vendeurs sont intimidés et hésitent à demander le nom et l’adresse de leur interlocuteur.
Deux méthodes sont possibles :
- Directe : quel est votre nom ?
- Indirecte : quelle est l’orthographe de votre nom ?
Pour l’adresse, il suffit d’enchaîner par questions successives.
Observer, écouter, comprendre, mémoriser.
Pour obtenir le meilleur résultat possible en matière d’identification, la première chose à faire est de bien observer le prospect dans sa situation et sa personne, son comportement, son environnement, son entourage, etc., de bien écouter et comprendre ce qui dit le prospect, et ce qu’il ne dit pas, c’est à dire être attentif.
Enfin, pour augmenter son efficacité et ne rien perdre de tout ce qui a été dit, fait ou vu, le vendeur doit mémoriser l’ensemble des informations recueillies. Un simple tableau permet d’engager tous les éléments qui ont circulé durant l’entretien avec le prospect.
Ne pas trop se fier à sa mémoire : elle est incertaine et cela peut jouer des tours.


F C-La démonstration
C’est la mise en valeur des qualités du produit en fonction de l’usage attendu par le prospect.

  F L’aspect du produit
Le produit (matériel ou procédé) doit être dans un état impeccable de propreté et de fonctionnement. Si c’est un service, les documents de présentation doivent être attrayants, clairs et précis.

 F L’essentiel
Le vendeur présente le produit ou le service sur les trois ou quatre points essentiels correspondant aux motivations d’achat repérées chez le prospect. La démonstration devant augmenter le désir d’achat ne doit à aucun moment être vécue comme un temps long et fastidieux.
 F  La mise en valeur
- Les gestes mettent en valeur un produit. Pour valoriser un article aux yeux du prospect il convient de le traiter avec respect, calme et aisance.
- Les mots, le vocabulaire du prospect doivent être réutilisés par le vendeur pour décrire le produit dans son utilisation.
          F  La présence
La disponibilité du vendeur doit être très forte de cette phase de la vente, sa présence physique doit facilité la mise en condition du client.
Il convient de parler au présent qui est le temps de l’action.
          F  La mise en scène
Tout ce qui permet de dramatiser une démonstration apportera une aide :
- pour le vendeur : plus d’impact,
- pour le client : une aide à la compréhension.
L’usage de l’audiovisuel ou l’informatique implique une bonne maîtrise de l’outil et une ultime vérification juste avant la démonstration.
          F  La participation
Faire participer le client est un atout déterminant de la démonstration : les conditions de l’essais, de manipulation du produit accroissent son impact  sur le client.
Dans ce cas, il convient de se placer à côté de lui (attitude de coopération) et non en face (attitude d’opposition). Le vendeur doit faciliter l’essai et aider le client à se familiariser avec l’utilisation du produit.
La participation du client présente deux avantages :
- elle permet de voir ses réactions et de rendre ainsi compte de son degré d’intérêt et de conviction,
- elle anticipe la possession.
F  D. L’économie
Le vendeur a tendance à satisfaire la curiosité naturelle du client qui veut connaître le plus rapidement possible les conditions économiques de la vente.
Vendeur : « Bonjour ».
Client : « Combien de remise faites-vous ? »
Le rôle du vendeur sera  de replacer le prix dans le plan de vente. Le meilleur moment pour parler prix dans l’acte de vente se situe après avoir augmenté le désir d’achat, donc après la démonstration.
Examinons le plan de vente.
Vendeur : « Avant de vous expliquer en détail les conditions de prix, je voudrais vérifier si notre produit convient parfaitement à votre attente. Que recherchez-vous très précisément ? »
L’accroche permet de créer une bonne relation de personne à personne. L’identification permet de connaître les besoins, les désirs, les contraintes, les freins, mais surtout  les moyens, le budget envisagé. Il est important de savoir qui va décider du montant de la dépense. On continue le plan de vente, ou on l’arrête.
Objet de la vente en double permet de proposer plusieurs prix et par là de cerner exactement le budget du prospect.
Le rôle du vendeur est de fournir au prospect le moyen d’assouvir l’envie déclenchée dans le cadre de la démonstration. Il convient donc de proposer plusieurs moyens de financement et d’utiliser les différents outils de vente du prix. La résolution interviendra d’elle-même. Il faut, bien entendu, accompagner le client durant l’utilisation du produit ou du service, c’est le suivi.
Le prix est exprimé en terme de « budget à prévoir ». Ce terme une discussion technique pour éviter les transactions financières de « marchand de tapis ». Le budget à prévoir est présente selon la technique de l’alternative positive et prend en compte les moyens de financement : paiement comptant, crédit, crédit bail, location, etc.
Les responsables d’entreprise ne peuvent prendre leur décision qu’en examinant les différents  éléments du budget à prévoir. Sont à privilégier les ratios, présentations, calculs valorisant les gains en rentabilité, le retour sur investissement, la productivité de l’entreprise cliente.
Le prix est un des facteurs de la vente, il n’en est pas le plus important. L’envie d’acheter, de posséder, d’utiliser, le rapport qualité/prix sont des éléments qui peuvent amener un client à acheter plus cher.


Le prix admet à la fois pour le vendeur et pour le prospect deux composantes :
1.     Une valeur économique,
2.     Une valeur psychologique, affective.
Examinons ces deux éléments :
 F  valeur économique du prix
Pour le vendeur et pour le prospect, le prix représente ce qu’il va falloir payer pour acquérir le bien ou le service. On a souvent l’habitude d’annoncer un prix sec. C’est à dire une valeur arithmétique.
Vendeur : « il vaut 12 545 dh toutes axes comprises ».
En fait, le seul élément qui permette d’apprécier un prix et d’établir un rapport entre le service et le produit et le prix qui en est demandé. C’est ce qu’on appelle le rapport qualité/prix ou le juste prix.
Vendeur : « vous avez les produits, les frais de livraison et la maintenance pendant trente mois pour exactement 1 790 dhmensuels ».
Les prospects, quand ils ont décidé d’acheter, souhaitent vérifier si le prix demandé est compatible avec le budget envisagé. Le rôle du vendeur est d’être le conseiller économique du prospect pour mener cette vérification.
Vendeur : « si j’ai bien compris, votre budget de fonctionnement de 42 000 dhpar an est destiné à financer les moyens techniques pour équiper votre secrétariat. Aussi, je vous fais la proposition suivante… »

 F  Valeur psychologique du prix
La véritable valeur du prix, c’est ce qu’il représente aux yeux du prospect. Dans tous les cas il va correspondre à un engagement de sa part, donc ce prix est chargé d’affectivité, et chacune des parties prenantes, vendeur et prospect, va se battre et se défendre sur ce terrain.
Client : (voix intérieure) « il va voir qui je suis. Ce prix, de toute façon, il va le baisser ».
Vendeur : (vois intérieure) « si je ne défends pas mes prix, je vais perdre de l’argent ».
Les principales raisons qui amènent un prospect à vouloir acheter moins cher peuvent se résumer de la façon suivante :
- Le prospect veut obtenir satisfaction et gagner sur le vendeur.
Client : « je pense que vos prix son de toute façon trop élevée. »
- Il veut prouver sa compétence « sa position de son point de vue, lui donne le droit, d’obtenir un rabais.
Client : « j’ai fait une étude, vous êtes cher et, de plus, notre service n’est pas habitué à traiter à ce prix. »
- Il ne connaît pas exactement le vrai prix du produit, c’est un prétexte qui cache un réel objection.
Client : « votre proposition représente un investissement total qui dépasse notre budget. » 
Le prix n’a donc pas uniquement une valeur arithmétique.

 F  Présentation du prix
La méthode et les différents outils pour présenter le prix ont pour but de prendre en compte les valeurs économiques et psychologiques du prix. La méthode de présentation se fait en respectant le schéma suivant : 
- définir le juste prix,
- rappeler le désir,
- souligner les bénéfices,
- présenter le prix.
Les huit outils de présentation du prix :
Ø    Association
Présenter le prix en comparaison d’une dépense quotidienne. « Vous savez, ce prix représente l’équivalent d’un repas d’affaires pour deux personnes. »
Ø    Amortissement
Expliquer au client ce que sera sa dépense dans le temps. En fait, c’est diviser le prix par la durée.
« Ce type d’investissement s’amortit habituellement sur cinq ans, ce qui représente une valeur de 500 à 550 dh par mois »

Ø    Différence
Calculer la différence entre le budget envisagé ou le prix concurrent et le prix proposé. La comparer avec l’ensemble de l’opération ou la diviser dans le temps. « La différence de prix entre votre budget et notre proposition représente, sur trois ans, 56 dh par mois. »

Ø    Compensation
Expliquer la différence de prix en listant les éléments de compensation dont le prospect va bénéficier.
« Notre prix apparaît un peut plus élever, mais il faut constater que vous avez en plus :
- l’automatisme,
- le compteur digital,
- la fonction usage retreint et
- la finition haut de gamme. »




Ø    Démonstration
Son but est de faire vivre le produit de façon à augmenter les désirs d’achat.
« Le produit est prêt à être utilisé chez vous dès la semaine prochaine ; d’autre part, le système automatisé vous permettra une utilisation constate, et l’option contrôle central permettra à vos quatre collaborateurs une utilisation ininterrompue. »

Ø    Concassage
Changer les systèmes de calcul, on passe des francs aux centimes, des tonnes aux kilos. « Ce loyer représente en fait, un coût de 2,18 dh au kilomètre pendant la durée du contrat. » « Cette gamme de produit chimique vaut 34,10 dh le kilo par conditionnement de 500 kg. »
Ø    Contraste
Un produit coûteux paraît moins cher si on le compare avec un produit encore plus onéreux.
« Ce modèle est, de toute façon, moins cher que le GTS spécial. » « Ce service est peut être un peut plus élever que votre budget, mais il est bien moins cher qu’un contrat après-vente total. »
Ø    Retour de satisfaction
Il faut mettre en évidence les avantages et les satisfactions que le prospect obtiendra par le service ou produit proposé.
« En fait, pour le budget que je vous propose, vous avez la réponse à vos préoccupations, à savoir :
- mise en main immédiate,
- suivi d’exploitation,
- le taux d’utilisation optimum,
- l’option grand confort vous permet pour un léger supplément d’apprécier la radio FM, le réglage lombaire des sièges et le toit ouvrant plein soleil. »  
 F  Vouloir vendre le prix
Pour le vendeur, vendre et défendre son prix représentent une nécessité économique et un besoin psychologique. Sa capacité et sa compétence seront mesurées notamment par la vente du prix. La volonté de vendre le prix, pour un vendeur, doit être constante du début de l’entretien jusqu’à l’obtention du contrat. Le fait de ne pas vendre son prix et de vendre avec remise influence considérablement le volume des ventes.
Influence des remises sur le volume de vente avec une marge brute de 15% :
- Remise de 3% soit 20% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 1,2.
- Exemple : marge brute 3 000 dh.
Remise 3% (600 dh) – marge brute restante = 2 400 dh.
- Remise de 5% soit 33% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 1,3.
Exemple : marge brute 3 000 dh.
Remise 5% (1 000 dh) – marge brute restante = 2 000 dh.
- Remise de 7,5% soit 50% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 2.
Exemple : marge brute 3 000 dh.
Remise 7,5% (1 500 dh) – marge brute restante = 1 500 dh.
Céder sur le prix, ne pas vendre la qualité sont les facteurs dégradants des fonctions vente conseil, vente consultant.    

F  E- La résolution
Enfin le vendeur doit conclure la vente. Attention à ne pas prolonger l’entretien inutilement, la peur de gagner peut habiter chaque vendeur. Pour cela il doit être attentif au comportement de son prospect :
   F  A ce qu’il dit
Le prospect pose des questions sur des points de détail :
- délai,
- conditions,
- couleur, etc.
Ou bien exprime des :
- objection sans conviction,
- accords partiels.
Ou encore :
- reformule pour confirmation,
- demande des informations complémentaires,
- pose des questions pour se rappeler ce qui a été dit.
Le plus important, se sont les silences.
 F  A ce qu’il fait
Le prospect :
- examine le produit,
- consulte le catalogue,
- échange des regards (avec ses proches),
- hoche la tête,
- son visage se détend,
- il se voit déjà utilisateur.
Dès l’observation chez le prospect d’un ou plusieurs signaux d’achat, il faut conclure aussitôt que possible.
Pendant la conclusion, l’attention du vendeur doit se porte sûr :


Les mots à dire :
- Formulations positives,
- Parler le moins possible.
Les mots à éviter :
- Formulations négatives par exemple :
         _ « Ça ne vous intéresse pas ? »
         _ « Vraiment, il ne vous faut rien ? »
- Expressions utilisant le mot  « petit » par exemple :
petite commande, petit instant, etc.
La personnalité du vendeur pendant la conclusion doit s’exprimer   pour :
- Inspirer confiance,
- Détendre le climat,
- Rassurer et traduire le désir de conclusion et la persévérance.
 F  Les sept outils de la conclusion
Les outils de la conclusion sont les éléments que le vendeur met en œuvre pour obtenir l’accord et la signature.
Ø    La proposition directe
C’est la tentative de conclusion.
Vendeur : «Eh bien, je vous propose de concrétiser tout ce que nous venons de voir ensemble en établissant les documents habituels. »
Ø    Les accords partiels
C’est la liste des différents points d’accord qui permettent d’enclencher la décision par l’un d’eux.
Vendeur : «Si j’ai bien compris, vous aimez les moteurs performants, vous préférez les boites 5 vitesses et les banquettes arrière rabattables. »

Ø    L’anticipation de la possession
Le véhicule est supposé acheté et l’on décrit le prospect en train de l’utiliser.
Vendeur : « Vous allez pouvoir entrer dans votre nouvelle maison pour le week-end de pâques. »

Ø    Le bilan
C’est la comparaison entre les points négatifs et les poins positifs favorables à l’achat.
Vendeur : « pour une différence par rapport au budget de 150 dh par mois, vous avez en plus :
- une trieuse électronique,
- l’agrandissement au format A3,
- 10 paquets de feuilles d’avance. »


Ø    L’alternative
La proposition alternative peut être faite :
- Soit sur le principal :
Vendeur : « vous préférez le modèle standard ou la version haut de gamme ? »
- Soit sur le secondaire :
Vendeur : « vous préférez les teintes claires ou les teintes foncées ? »

Ø    La non-possession
C’est la description de ce qui arrive au prospect s’il n’achète pas.
Vendeur : « Dans le cas où vous garderiez votre chaîne actuelle, vous ne pourrez pas écouter d’enregistrement sur disques compacts. »


Ø    La référence analogique
Dans ce cas, il faut faire référence à un autre prospect qui a hésité de la même manière, qui a choisi votre produit et en est très satisfait.
Vendeur : « je comprends votre hésitation. J’ai rencontré dernièrement chez un de mes clients le même problème. Comme vous, c’est un grand consommateur et finalement il a choisi cette formule. Maintenant il en est très satisfait. »
La stratégie de conclusion et simple dans son principe, mais délicate quant aux choix à faire. Le principe consiste à :
- apporter une solution au problème de prospect,
- être actif, ne pas attendre, mais aider la prospect à prendre sa décision,
- argumenter de façon courte et percutante,
- facilité les réponses affirmatives,
- solliciter des accords, les enchaîner pour faire participer le prospect,
- utiliser les outils après un temps mort.

 F  La commande
Ø    Le bon de commande
L’établissement de bon de commande revêt un caractère  protocolaire et émotionnel, tant pour le prospect que pour le vendeur. Le bon de commande concrétise la décision du prospect. Cet instant est pour lui difficile à vivre, car il doit :
- d’une part, projeter son achat dans l’avenir,
- d’autre part, évaluer les risques et anticiper les conséquences de son choix.
La présentation du bon de commande doit se faire naturellement et simplement ; deux méthodes de rédaction sont possibles :
- en commençant par le nom de prospect et son adresse,
- en commençant par un point de détail : la couleur, la version, etc.

Ø    L’acompte
Pour l’acompte, le plus simple est d’agir en anticipant l’accord avec une phrase telle que :
« Préférez-vous verser l’acompte par chèque bancaire ou en espèces ? »
La signature est demandée par une phrase affirmative simple, par exemple :
« A présent vous allez signer en bas de la page en précisant : lu et approuvé, bon pour commande. »

Ø    Le cas du refus
Le refus d’un prospect est difficile à supporter, le vendeur  doit faire preuve, dans ce cas, de toutes ses qualités en maîtrisant  et en acceptant la situation, puis prendre du recul.
Mais surtout na pas lâcher prise tant que le prospect n’a pas dit sept fois non !
Une des meilleures techniques à utiliser pour surmonter un refus est de reformuler les points de désaccord et les points d’accord puis de tenter de transformer les points de désaccord en points d’accord, ce qui donne le prétexte d’un nouveau rendez-vous à prendre immédiatement.

          F  La prise de congé
Après la commande, un court moment de détendre est à mettre en place par le vendeur.
Un remerciement de confiance accordée s’impose ainsi qu’un rapide commentaire sur l’utilisation future du produit pour rassurer le prospect sur son choix.
La prise de congé est « symétrique » à la prise de contact. Elle doit être faite en appliquant les mêmes règles. Vous laissez une dernière impression, veillez à ce qu’elle soit bonne et chaleureuse, préparez votre prochaine visite.
La différence entre un acte de vente est une conversation de salon est que :
- le temps est compté,
- et que vous avez une obligation de résultat.
Pour éviter que vos entretiens ne se terminent en point de suspension, il faut entraîner le prospect vers la conclusion et l’aider à prendre sa décision.
                  

III. LA FIDELISATION :
1- la fidélisation de la clientèle
Dans une économie toujours plus orientée vers les services et la technologie, la dynamique des ventes évolue. Le niveau des relations entre vendeurs et acheteurs est fonction, bien sûr, des produits et services concernés. Demain, le vendeur devra porter à ces relations une attention d’autant plus soutenue que la période de prestation du service sera plus longue ou que la complexité du produit vendu sera plus grande.
2- les ventes additionnelles 
Les relations entre vendeur et acheteur prennent rarement fin une fois que la vente est conclue. En effet, elles ont de plus en plus tendance à se consolider après la vente, et contribuent à guider l’acheteur lors de son prochain achat. La vente n’est donc que la concrétisation de pourparlers préalables, et marque le début d’une collaboration future, dans le caractère sera fonction des compétences du vendeur.
Le rôle de conseil du vendeur d’aujourd’hui implique qu’il puisse et sache revenir chez son client pour vendre à nouveau. Les occasions ne manquent pas :
- visite de courtoisie : vérifier que le produit fonctionne bien ;
- visite d’après-vente : être toujours présent pour régler d’éventuels litiges entre le client et le technicien d’après-vente. Le vendeur est toujours l’interlocuteur privilégié du client ;
- visite d’information : sur les nouveaux produits, l’évolution du produit, les dérivés (ventes complémentaires) ;
- invitation à des manifestations promotionnelles (cocktails, journées portes ouvertes, etc.) ou professionnelles (salons, foires.)
Lors de ces visites le vendeur veillera à profiter de la satisfaction du client pour obtenir de sa part des adresses et des recommandations auprès de ses relations.       
3- le traitement des réclamations : un enjeu vital pour l’entreprise
Pour une entreprise, un seul client mécontent qui exprime son insatisfaction et plus précieux que 10 ou 100 silencieux prêts a retirer leur clientèles sans que l’on en connaisse la raison. Non seulement il est, a condition d’un traitement diligent « refidélisable » mais encore il donne de précieuse indication concernant d’éventuels défauts de fabrication,des dysfonctionnements qui ,s’ils n’avaient été repérés à temps , auraient peut être entraînées une crise de plus grande ampleur .Ne serait-ce que par ce que l’on ne peut plus se permettre de perdre un client, on voit donc tout l’intérêt qu’il y a à gérer soigneusement une réclamation.