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La Stratégie Commerciale internationale

Introduction générale
Au cours de ces dernières années, l’économie mondiale a connu d’importants
changements. Ces changements ont transformé un commerce purement national en un
commerce mondial, c’est – à- dire un commerce dans lequel le marché représente tout le
monde.
L’évolution du commerce international depuis la deuxième guerre mondiale a favorisé
l’émergence de multiples mutations qui ont crées les conditions du développement de la stratégie internationale. Ces mutations sont relatives essentiellement à :
¾ L’accroissance des échanges internationa ux entre pays et entreprises ;
.............................................

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Assurer la qualité du service à la clientele

Evolution de la qualité dans le temps
La nécessité pour l’homme de résoudre des problèmes de plus en plus complexes,
l’ouverture des marchés aux produits et aux services, la croissance des moyens de communication et
d ‘échange ont contraint l’homme à intégrer une démarche qualité au développement des produits ou
services qu’il conçoit.

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L'entreprise et la politique de distribution


I) LES DIFFERENTES FORMULES DE DISTRIBUTION

1- La prise en charge par le producteur

Lorsque le nombre de clients est peu élevé, lorsqu’il s’agit de gros clients, le
producteur peut les faire visiter par sa force de vente propre. C’est le cas pour les
matières premières, les biens d’équipement lourd, le matériel de travaux publics
(équipement très spécialisé à une clientèle peu nombreuse), le matériel complexe
comme les machines-outils.
Quelles sont les avantages de cette méthode ?
- le producteur est en contact direct et étroit avec les utilisateurs de ses produits, il
connaît mieux leurs attentes et leurs besoins,
- sa force de vente est plus motivée.
Quelles sont les contraintes ?
- le producteur devra recruter, former, gérer et animer la force de vente,
- soutien logistique important (implantation de dépôts régionaux, distribution
physique des produits…)
- l’après-vente repose sur le fabricant, il devra donc avoir du personnel compétent et
formé.
Il existe une variante de la prise en charge par le producteur : la distribution par
représentants multicartes
Quelles sont les conditions pour que cette méthode réussisse ?
- les différentes cartes sont complémentaires : les produits doivent avoir un lien
entre eux et s’adresser à une même clientèle,
- une rémunération motivante – pourcentage sur le chiffre d’affaires,
- le multicartes doit être suivi.
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
- difficulté de trouver un représentant en produits complémentaires,
- difficulté de le suivre et qu’il applique la politique commerciale de la firme,
- difficulté qu’il consacre du temps à la prospection.

2 - La distribution à travers le négoce technique
Le producteur confie la vente de ses produits à des négociants techniques, commerçants
Indépendants qui achètent ferme pour revendre.
Cette forme de distribution convient lorsque :
- la clientèle est nombreuse et dispersée,
- le nombre d’articles est très grand,
- les produits font l’objet d’achats fréquents,
- ce sont des articles standardisés.
Caractéristiques du négoce technique :
Le négoce technique paye des marchandises ferme, les stocke, et consent le cas échéant un
Crédit à la clientèle : le producteur n’a pas à supporter les frais. Mais le négociant vend
Tous les produits concurrents car il doit assurer à sa clientèle non seulement la rapidité de

La livraison et du dépannage, mais également le choix le plus étendu.
Quelle doit être l’attitude de la firme qui passe par un négociant ?
Elle doit avoir une politique de communication adaptée au type de prospects et clients
Visé (elle doit se faire connaître de sa clientèle potentielle afin que cette dernière
demande au distributeur ses produits).
On note depuis quelque temps une tendance de la part des producteurs et des
distributeurs à « déborder » de leur activité initiale.
- Certains producteurs s’intéressent-ils au négoce,
- Certains distributeurs ont adopté une démarche symétrique en sens inverse.

3 – La concession exclusive ou non
Le producteur qui doit atteindre une clientèle nombreuse et dispersée (par exemple les ma-
Chines agricoles, les camions, les chariots élévateurs…) , et qui est soucieux de la
commercialisation de ses produits, utilisera un réseau de concessionnaires exclusifs ou non.
Quelles sont les avantages pour le producteur ?
- Une fonction financière : Le concessionnaire finance le stock, le crédit à la clientèle
ainsi que l’installation du point de vente,
- Une fonction logistique : il stocke les produits et les livre à la clientèle,
- Une fonction technique : il assure l’entretien et le service après-vente,
- Une fonction commerciale : il a sa propre force de vente et avec l’aide du
producteur fait de la publicité locale et régionale.
Quelles sont les obligations de l’un et de l’autre ?
Ils sont liés par un contrat qui précise les obligations de l’un et de l’autre :
- le producteur autorise le concessionnaire à utiliser sa marque comme enseigne
et commerciale et lui donne par exemple l’exclusivité , pour la zone considérée, de la
distribution de tel produit ou gamme.
- le producteur s’engage aussi sur les délais d’approvisionnement, voire sur la
participation au financement du stock,
- le concessionnaire s’engage sur le stock minimum à tenir en permanence.

4 – L’association avec d’autres producteurs s’adressant à la même clientèle
UN producteur dont les coûts de distribution seraient trop lourdes peut s’associer avec un
autre dont la capacité de commercialisation est au contraire excédentaire : les intérêts des
deux seront de la sorte complémentaires, bien que la manière de vendre puisse être
différentes.

5 - Association avec des producteurs de biens complémentaires
Lorsque les dimensions et les objectifs de deux ou plusieurs firmes sont compatibles, elles
peuvent trouver un intérêt à s’associer pour distribuer et promouvoir conjointement leurs
produits respectifs, par exemple à travers un réseau de vente commun.

II) QUELLE POLITIQUE DE DISTRIBUTION CHOISIR ?
Il s’agit pour le producteur d’un choix stratégique de politique qui l’engage pour longtemps,
car il ne pourra pas changer rapidement.
Il doit choisir un mode de distribution qui tienne compte du type de produits et des segments
de clientèle auxquels ils sont destinés, de même que les objectifs à court terme et à long terme
de l’entreprise.


Comment choisir les distributeurs ?
La question se pose qu’il s’agisse d’éventuels partenaires d’une association entre
producteurs ou de la nécessité de s’adresser au négoce technique. Les intermédiaires sont de
plus en plus nécessaires en raison de l’évolution des produits et des exigences de la clientèle.
- les produits industriels se standardisent et se banalisent : la clientèle s’intéresse
surtout à la rapidité et à la facilité d’approvisionnement et de dépannage, au prix,
- de nombreuses commandes sont d’un faible montant, d’autres sont répétitives,
donc le coût de distribution directe est prohibitif,
- la diversification de la clientèle
- le distributeur extérieur, plus proche du client est mieux à même de fournir les services annexes

COMMENT DONC CHOISIR SES DISTRIBUTEURS ?
Il suffit d’avoir une série de critères afin d’évaluer les distributeurs :
- Compétences techniques :
* Quels types de produits distribue-t-il ? domine-t-il les problèmes techniques ?
* Possède-t-il des techniciens compétents ?
•= Vend-il des produits complémentaires ?
•= Conseille-t-il les clients sur le plan technique ?
•= Son SAV est-il satisfaisant ?
- Compétences commerciales :
•= Quelle est l’étendue de sa zone de chalandise ?
•= Sa force de vente est-elle suffisamment nombreuse ?
•= Ses vendeurs sont-ils compétents ?
- Logistique :
•= A-t-il une capacité de stockage suffisante ?
•= Dans quelles conditions se fait ce stockage ?
- Surface financière :
•= quelle est sa surface financière ?
•= permet-elle de financer un stock suffisant ?
•= permet-elle d’assurer le crédit à la clientèle ?
Cette manière de procéder oblige le producteur à faire une analyse approfondie, afin de
trouver les modes de distribution les plus appropriés à ses couples produit-marché, d’autre
part pour trouver le plus grand nombre possible de critères pertinents pour le choix d’un
distributeur.

III ) LES CONDITIONS DE COLLABORATION
Producteurs et distributeurs s’engagent réciproquement par contrat sur un certain nombre de
points :
•= les conditions de vente : délais de livraison, minimum de commandes, niveau
de stock, clauses de non concurrence, quotas de vente,
•= prix de vente des produits, remise,
•= conditions de paiement : escompte pour paiement comptant,
Producteurs et distributeurs peuvent collaborer étroitement dans l’intérêt commun pour se
communiquer des informations susceptibles d’aider chacun dans son domaine :

- le producteur peut fournir au distributeur les renseignements :
•= sur la démographie générale, l’évolution de la richesse vive, l’influence de la
conjoncture sur la profession
•= sur les arguments techniques, sur l’analyse et l’essai des produits concurrents,
•= sur ses produits grâce à une documentation complète, des stages de formation,
information sur tout changement intervenant dans la fabrication.
- le distributeur peut aussi renseigner le producteur :
•= en informant sur les prospects et clients locaux,
•= en informant sur les concurrents locaux et régionaux,
•= en informant sans délai sur tout incident dans l’utilisation des produits

III) L’ANIMATION ET LA MOTIVATION DES DISTRIBUTEURS
Il ne suffit pas de recruter de bons distributeur, il faut aussi les motiver, les animer :
Plusieurs moyens sont à la disposition du producteur :
•= les remises de référencement
•= les remises sur quantité
•= les remises pour commandes hors-saison afin d’éviter les à-coups de
production
•= les indemnités sur le mouvement des stocks,
D’autres moyens concernent la stimulation et l’émulation des hommes :
•= la formation des techniciens et des vendeurs,
•= les primes sur objectif et de référencement,
•= les concours entre distributeurs
•= remise d’échantillons aux distributeurs et à leurs vendeurs

IV) LE CONTROLE DU MODE DE DISTRIBUTION
Toute action implique un contrôle, et la distribution n’échappe pas à la règle. Le choix qui a
été fait à un moment donné, ne l’est pas forcément au bout d’un certain temps, si les données
du marché (la clientèle, la technique, la concurrence) ont évolué.
En milieu industriel, il est très difficile de modifier les caractéristiques de la
commercialisation des produits. On a en effet très peu de latitude de choix le plus souvent, et
certains passages sont obligés dans un certain nombre de cas – le négoce technique, par
exemple.
Pour répondre aux questions :
- les distributeurs choisis continuent-ils à rendre un niveau de service comparable à
la clientèle ?
- leur rentabilité est-elle suffisante ?
- leur image se maintient-elle ?
Une bonne solution consiste à reprendre l’ensemble des critères utilisés pour les choisir ; et
les passer à nouveau au crible, de même que ceux qui pourraient le cas échéant les remplacer.



Gestion du risque


Maintenant que vous connaissez des techniques potentiellement
rémunératrices, le seul moyen de matérialiser ces gains est de passer de la
théorie à la pratique en intervenant directement sur les marchés. Hormis
l’aspect psychologique des choses, à partir du moment où vous interviendrez
avec votre propre argent il existe immanquablement la notion de risque directement liée
aux pertes. Le but de ce chapitre est non seulement de vous apprendre à gérer celles-ci au
mieux de vos intérêts et de minimiser leur impact, mais également d’optimiser l’utilisation
de votre capital pour décupler vos gains. La gestion du risque est plus connue en anglais
sous l’expression de Money Management.

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Technique de vente et négociation


Il est l’élément de stratégie qui permet au vendeur d’organiser son action au quotidien avec rigueur et logique. Le plan de vente se structure en trois parties : la prospection, l’entretien de vente et le suivi fidélisation.

1- la prospection : qu’est ce que la prospection ?
                     C’est la recherche du client.

2- l’entretien de vente : quelles sont les étapes de l’entretien de vente ?
Plus ou moins long en fonction du produit à vendre. De cinq minutes pour certaines ventes comptoir à plusieurs années de négociations pour la vente de proses industrielles, l’entretient de vente se déroule sue cinq phases clefs :
- L’accroche : elle consiste à créer une relation de personne à personne avec chaque interlocuteur concerné par la vente, donc évidemment avec les membres de la fonction achat.

- L’identification : il faut chercher à identifier les besoins, les désirs, les moyens, les contraintes (c’est à dire les blocage objectifs), les freins (c’est à dire les blocages subjectifs), la date probable d’achat, le nom et la structure de décision du prospect. A partir de là, on peut répondre à deux questions tactiques :

         * Quelle est la suite de l’action de vente ? je poursuis, je remets à plus tard ou j’annule mes contacts ?
         * Quel est l’objet de la vente ? Qu’est ce que je vais proposer ?
            Votre réponse sera le reflet de votre talent de conseil. L’objet de la
  vente propose les deux  meilleures solutions, apportées à l’acheteur
  en fonction de ses préoccupations.        
  Il faut toujours faire de propositions pour organiser un choix dans
  l’esprit du prospect.





·       La démonstration : la démonstration consiste tout simplement à faire vivre le produit dans l’univers du prospect, par la description et l’essai. En fait, il faut mettre le prospect en situation d’utilisateur, mais ne pas oublier qu’il y a autant de démonstrations que d’objets de la vente.

·       L’économie : elle consiste à apporter plusieurs solutions financières au
prospect pour qu’il se libère du désir d’achat que le vendeur a su créer et
entretenir dans les phases précédentes.     
  
·       La résolution : c’est la phase la plus complexe de l’acte de vente et, bien sûr, c’est la plus important pour le vendeur. L’ensemble de la fonction achat de l’entreprise doit prendre naturellement la décision d’acheter. Le plus pratique et le plus efficace est qu’elle fasse sont choix parmi les objets de la vente et les solutions financières. Ainsi, le prospect a l’impression d’avoir lui-même mené sa vente. Après le contrat, il convient de proposer des objets complémentaires de la vente pour augmenter le chiffre d’affaire. Il faut faire l’ensemble des phases dans l’ordre pour ne pas faire deux fois la même chose et rester le maître d’œuvre.

3- Le suivi-fidélisation :
         C’est accompagner le client durant toute la phase d’utilisation du     produit et  ceci pour deux  raisons : premièrement, pour vendre des objets complémentaires de la vente durant la vie du produit ou simplement pour renouveler la vente ; deuxièmement, pour fidéliser la clientèle.















                                                                                                                                                    I.      LA PROSPECTION

 ÄDéfinition :
 la prospection, c’est le moyen de rencontrer de futurs clients, prospects, de les rencontrer là où ils se trouvent où de les faire venir là où se trouve le vendeur, par exemple dans le cadre d’expositions, magasins, etc…
La prospection se situe dans le cadre de la stratégie de vente, préalablement à l’entretien de vente, et va mettre en jeu les données marketing dont dispose le vendeur, c’est à dire, les besoins du marché structurés en besoins homogènes appelés segments ou bien à l’intérieur des segments en besoins spécifiques appelés cibles.
La culture personnelle du vendeur, nécessaire pour faire de la prospection, va reposer sur l’actualité (savoir ce qui se passe sue ce marché) et sur l’aspect juridique (connaître les règles qui régissent la commercialisation des produits). En ce qui concerne les techniques de vente, la prospection doit faire appel aux moyens complexes, essentiellement le courrier, la correspondance et le téléphone.

 ÄLes formes de prospection :
La prospection prend deux formes :
-  Soit le vendeur visite le prospect ou entre en contact avec lui d’une manière ou d’une autre,
-  Soit le vendeur fait venir le prospect. Exemple : les manifestations de type expositions, salons ou encore les lieux où le prospect passe habituellement au travail, dans ses loisirs ou pour ses besoins domestiques.

L’action du vendeur pour prospecter va suivre le cycle suivant :
1.     Définir avec précision le marché que le vendeur veut prospecter.
2.     Déterminer comment le vendeur va entrer en contact avec la cible visée.
3.     Définir les différents outils ou moyens utilisables.
4.     Les mettre en œuvre.

ÄDéfinition de la cible :
 Le vendeur doit entrer en relation avec un certain nombre de clients qui lui sont désignés dans le cadre de sa mission.
Les règles de définition de prospection  quant à la détermination de la cible passent  par la recherche de la segmentation. Qui va t-on aller voir et pourquoi ? Et à l’intérieur de ces segments, il faut définir des cibles prioritaires.




Deux grandes façons de raisonner sont possibles.
       La première demande un découpage géographique. On définit un secteur géographique dans le but essentiel de gagner du temps et de s’épargner des inutiles. A  ce moment, la prospection revêt un caractère de prise de contact  systématique dans  un lieu géographique donné quelle que soit la définition des contenus du marché.

     La deuxième est la segmentation par besoins. Le vendeur va alors définir une liste de segments à visiter. C’est essentiellement le cas de vente en entreprise, pour laquelle le vendeur doit définir les secteurs ayant besoin des compétences de l’entreprise qu’il représente. A partir de là. Le vendeur va bâtir une stratégie de démarchage de ces cibles. L’avantage de ce dispositif est qu’au bout tentes de ce segment.
Une fois les cibles déterminées, il convient de pouvoir trouver les noms et adresses des différents prospects composant ces cibles. Les fichiers peuvent se trouver dans différentes organisations ; citons par exemple les fichiers chambre de commerce, les fichiers des PTT avec Minitel ou à partir des pages jaunes, ou bien les fichiers appartenant à des sociétés spécialisées comme Kompass.
A partir du moment où les critères de sélection des fichiers sont déterminés, par exemple nature d’activité, nombre de salariés ou bien chiffre  d’affaire, on obtient une matière première, mais les fichiers ne renseignement pas toujours sur la structure de l’entreprise, la structure des prospects et les interlocuteurs valables. Il convient donc de faire une opération complémentaire en qualifiant le fichier, en lui donnant une qualité et en identifiant les différentes personnalités que l’on va joindre.
Trois possibilités s’offrent :
ÜLa première  consiste à écrire avec un espoir de réponse mais l’efficacité est très limitée. Il faut appeler systématiquement au téléphone l’ensemble des exactes des noms et les différentes fonctions, etc.
A partir de là,  la qualification des fichiers professionnels provenant des syndicats ou des différentes organisations professionnelles.
Le  rôle du vendeur sera d’entrer en rapport avec les prospects. La stratégie la plus efficace consiste à envoyer un courrier de type stimulation en disant : «  Vous êtes intéressé dans tel domaine, nous pouvons vous apporter  nos compétences et je prendrai contact avec vous dans quelques jours. » La deuxième, c’est le téléphone direct avec précision sur les activités de l’entreprise, présentation de tout ce que l’on fait et prise de rendez – vous, La troisième étant l’envoi d’un courrier simple avec réponse du client (coupon-réponse).
Il faut savoir que l’efficacité d’un publipostage (mailing) est de l’ordre de 4 pour 1000, ce n ‘est  donc  pas avec ce dispositif que l’on peut espérer avoir beaucoup de rendez-vous.
Ne pas perdre de vue que l’objectif essentiel de la prospection est d’obtenir un rendez-vous pour faire ensuite l’accroche et l’identification.
Le vendeur pour prospecter a donc mené les opérations suivantes :
1-Il a défini les différents segments de marché qu ‘il  désirait rencontrer.
2-Il  en a dressé la liste.
3-Il a qualifié cette liste, vérifié les adresses, etc.
4-Il a engagé une action pour obtenir un rendez-vous, soit par courrier, soit par
   téléphone, soit par téléphone suivant d’un courrier.

ÜLa deuxième grande voie pour faire de la prospection consiste à faire venir les clients lors de manifestations : c’est plus facile, plus rentable aussi, cela consiste à inviter des prospects dans un salon professionnel où la plupart des entreprises du secteur d’activité sont présentes.
Il faut savoir que c’est coûteux et physiquement éprouvant. Là, l’action professionnelle  du vendeur va se trouver en butte à deux problèmes : d’abord il doit appliquer une méthode de qualification et d’identification très rapide, ensuite il doit jouir d’une solide santé : mener un salon pendant plusieurs jours n’est pas toujours reposant.

ÜReste une troisième façon de faire de la prospection, de loin la plus efficace et la plus confortable, c’est la prospection par chaînage des visites  et recommandations lors d’entretiens avec des clients. il est très facile de demander au client s’il connaît dans son entourage un certain nombre de personnes susceptibles d’être intéressées par la  proposition que l’on est en train de lui faire. Ce dispositif permet de ressortir à chaque fois avec une bonne adresse, un nom et par la suite de joindre cette personne sur recommandation de l’interlocuteur. C’est un procédé très facile pour le vendeur d’entrer en rapport avec lui en l’appelant de la part de son interlocuteur.
En conclusion, la prospection fait partie intégrante du métier de vendeur. Un vendeur qui ne fait pas de prospection ne peut prétendre être un véritable pro qualifier ses futurs clients avant même que d’entamer son plan de vente.
Il faut savoir que les vendeurs qui n’ont pas fait l’effort de prospecter, de qualifier des clients et  d’obtenir leurs propres rendez-vous ont plutôt tendance à gâcher ces rendez-vous au profit de visites de routine.



JEUX DE ROLE

* Jeux de rôle N° 1 :
Marché de la formation supérieure privée :
Occupant le poste de responsable des relations extérieures au sein d’une école de commerce privée, vous êtes amené à prospecter votre marché.
Sachant qu’il s’agit d’une école supérieure (Bac + 4) :
1-    Définir avec exactitude les contours de votre marché et les spécificités de la cible visée ?
2-    Choisir dans la liste  ci-après trois méthodes de prospections qui vous paraissent les plus pertinentes :
a.     Journées portes ouvertes
b.    Journées culturelles
c.     Participation au forum de l ‘étudient
d.    Contact direct au lycée
e.     Visites guidées
f.      Dossiers de presse
g.     Publipostage  

* Jeux de rôle N° 2 :
Le marché des automobiles :
Vous êtes stagiaires chez le concessionnaire Peugeot de votre région,votre responsable de stage vous confie la mission de chercher des clients potentiels pour les différents modèles de la gamme Peugeot (206,307,406,607,partenair …)
1- Définir le segment cible visé pour un des modèles que vous choisiriez.
2- choisir dans la liste ci-dessous les démarches de prospection qui vous paraissent les plus adéquates :
a- participation à une foire 
b- publipostage
c- prospection par chaînage de visite
d- fax personnalisé
         e- journées portes ouvertes
f- dossier de presse






* Jeux de rôle N° 3 :
Le marché des médicaments :
Occupant le poste de chef de région dans un grand laboratoire pharmaceutique. Vous désirez promouvoir une nouvelle gamme de produits auprès des pharmaciens de la région :
1- Parmi les méthodes de prospections ci-après laquelle vous paraît la plus judicieuse :
    a- publipostage
    b- visite directe
    c- journées d’études
    d- publicité dans un média spécialisé
    e- dépliant remis aux pharmaciens
2- argumenter
          

  


II. L’ENTRETIEN DE VENTE

F A -L’accroche
La vente est un métier de communication.
La phase d’accroche, le premier contact de l’acte de vente, met en situation deux personnages : le vendeur et le prospect, chacun dans un univers qui lui est propre. L’objectif du vendeur, lors de cette phase, est de se placer avec le prospect dans les meilleures conditions afin de pouvoir développer ultérieurement le reste du processus de vente.
Il peut rencontrer le prospect soit sur le lieu de vente : le magasin, le « show-room », le stand, etc. soit sur le territoire du prospect : son domicile, son lieu de travail
Cela révèle deux aspects de la vente :
-Un aspect tactique en rapport avec la notion de territoire : soit le vendeur accueille le prospect dans son territoire, soit il doit se faire accepter dans le sien.
-Un aspect relationnel du fait du premier contact entre deux univers.
Pour réussir l’accroche, il convient que le vendeur sache :
- Maîtriser certains phénomènes relationnels,
-Adopter un comportement spécifique,
-Agir avec méthode.

F Maîtriser certains phénomènes relationnels.

La relation de personne à personne qui s’engage lors de l’accroche conditionnera l’ensemble du processus de vente, qu’elle rendra possible ou impossible. Le but est de créer la relation le plus rapidement possible en communiquant pour rapprocher les interlocuteurs ; pour cela, il faut :

§       Etre attentif           a          c’est l’observation,
§       Réfléchir                a          c’est la psychologie,
§       Avoir l’intention     a         c’est la communication.







¦Observation
Percevoir, enregistrer, mémoriser ce qui est et seulement ce qui est, sans interprétation. Etre curieux du prospect et de son univers. L’observation de prospect, de son comportement ou de son environnement est une source inépuisable d’informations pour le vendeur. La physionomie, le regard, les gestes, l’habillement, les paroles, le cadre de vie ou de travail, dans le cas d’une visite du vendeur, sont autant de points d’appui qui permettent d’établir un courant de sympathie entre le vendeur et son prospect.

¦Psychologie
Si l’observation apporte au vendeur des informations sur son prospect, la psychologie lui permet de les comprendre, de les analyser, de façon à orienter son propre comportement. Dans la phase d’accroche, le vendeur pénètre l’univers du prospect. Ce dernier est alors placé dans une situation d’instabilité psychologique. Dans tout les cas, il est confronté à un problème de choix (accepter ou rejeter le vendeur), il est alors la proie d’influence.
¦Communication
La communication repose sur trois actions à mener simultanément :
- être présent, faire face, regarder le prospect franchement, être physiquement dans son univers,
- être attentif à tout  ce que le prospect fait ou dit,
- avoir l’intention de lui faire parvenir un message.
La communication consiste à traduire dans les faits ces trois volontés en faisant adopter au vendeur un comportement spécifique. Conscient de l’importance de ces phénomènes relationnels, il doit adopter une démarche spécifique qui influencera la réussite de l’accroche. Au cours de ce moment délicat de l’entretien, il lui faudra contrôler en permanence que son comportement est bien en sympathie avec la personnalité du prospect.
* Confiance
Le premier réflexe du vendeur doit être de mettre à l’aise le prospect, de le décontracter, pour répondre à son besoin d’être sécurisé. Le meilleur moyen est de lui inspirer confiance.
Pour cela, il faut :
§       Etre sympathique,
§       Franc,
§       Ne pas mentir,
§       Etre chaleureux,
§       Ecouter, comprendre,
§       Trouver des points d’accord,
§       Entrer dans l’univers du prospect.
* Attitude
Pour maîtriser l’entretien lors de la phase d’accroche, le vendeur a le choix entre plusieurs attitudes. A charge pour lui d’être en  mesure d’en utiliser toute la palette.
F Agir avec méthode
L’accroche, comme tout le processus qui aboutira à la vente, doit se pratiquer avec méthode. La rigueur seule permettra de ne rien oublier des facteurs déterminants de la réussite.
Pour l’accroche, deux temps sont importants : la préparation, le contact lui-même.

¦ La préparation
La préparation est la condition de la garantie du succès de l’accroche.
 - Etre attentif à ce que la zone de vente soit organisée de façon accueillant afin te et attractive, afin que vendeur et prospect se sentent parfaitement à l’aise.
 - Rechercher le maximum d’informations, les noter sur une fiche, qui servira à justifier la visite par  un avantage pour le prospect et à obtenir les premiers points d’accord.
-         Soigner sa présentation, tenue vestimentaire, exactitude, élocution, etc. , pour ne pas prendre de risque de rejet.

¦ Contact : la règle des « 5 premiers »
La règle des 5 premiers permet de bien mémoriser l’ensemble des éléments constitutifs de l’accroche. Face au prospect, le vendeur doit créer un climat favorable et sympathique en extériorisant sa personnalité.
- la premier instant : il est capital, son impact influencera l’intégralité de l’entretien.
- le premier pas : ce sont les attitudes, les gestes qui inspirent confiance.
- le premier regard : il transmet l’intention.
- le premier sourire : il met à l’aise et détend le prospect.
-         le premier mot : il permet d’obtenir le premier accord.

On n’a jamais l’occasion de faire deux fois une bonne première impression




FB- L’identification
A travers la situation actuelle du prospect le vendeur doit découvrir différent type d’informations :
- les besoins, les désirs, les moyens,
- la date probable d’achat,
- l’identification du prospect.
Dans quel ordre va-t-il les obtenir ?
Cela n’a aucune importance, seuls la nature et le lieu de l’entretien de vente influenceront la stratégie du vendeur.
Par exemple dans un magasin : le vendeur commencera par faire parler sur les besoins, les désirs et les moyens. Tandis qu’au domicile et sur le lieu de travail, il commencera par vérifier l’identité de son interlocuteur.
La détermination précise des besoins, désirs, moyens, permettra au vendeur de proposer le modèle le mieux adapté au problème spécifique du prospect. 

F les besoins
Les besoins sont identifiés en interrogeant le prospect sur l’usage actuel et futur du produit.
Par exemple, les questions à poser pour la vente d’une voiture :
- l’usage familial et professionnel,
- le nombre de personnes transportées,
- le kilométrage annuel, etc.

F Les désirs
Les désirs sont l’expression des motivations des prospects. Une grande perspicacité est demandée au vendeur pour les découvrir.
Le vendeur doit utiliser des questions ouvertes impliquant le prospect dans sa réponse sur les thèmes des qualités recherchées, du goût personnel, en fait « se que le prospect aime trouver  dans l’usage de son produit ».

F Les moyens
Les moyens sont les éléments les plus réaliste, mais le prospect a souvent du mal à les exprimer spontanément.
Le vendeur les fait exprimer en termes de : budget total, mensualités, financement.



F Les contraintes et les freins
Dans l’univers du prospect, un certain nombre d’éléments existent et canalisent la satisfaction et la réalisation des besoins, désirs et moyens. Ces éléments sont de deux natures :
1.     Les données à caractères objectifs, concret et impératif ; par exemple, pour une voiture :
- longueur de garage,
- montant des mensualités : le prix,
- importance de la famille,
- charge à transporter : volume ou poids.
Ce sont les contraintes.
2.     Les considérations à cratères subjectifs, irrationnel et psychologique liées à l’éducation, la moral, les habitudes et la vie sociale en général ; par exemple :
- je ne veux pas de lunettes vertes,
- ce modèle est trop snob,
- ce parfum est trop agressif, etc.
Ce sont les freins.
L’analyse comparative de la situation actuelle, de la situation future telle qu’elle est souhaitée, des contraintes et des freins, donnera au vendeur la marche à suivre pour la suite de l’entretient de vente.

F  L’environnement du prospect
L’ensemble des contraintes et des motivations s’applique à l’environnement du prospect :
- le prospect lui-même,
- la vie familiale,
- l’activité professionnelle,
- le groupe social.
Le vendeur doit considérer la partie de l’environnement à laquelle s’appliquent les besoins et les motivations, les contraintes et les freins, et savoir que la meilleure solution à proposer sera celle qui tiendra compte de la partie privilégiée par le prospect.



Ø    La date probable d’achat
Le vendeur, dans cette phase de découverte, doit positionner le prospect dans sa volonté et sa capacité à acheter…
C’est la partie la plus délicate, car s’il se trompe, soit il travaillera inutilement avec un prospect non-acheteur, soit il négligera un prospect acheteur et perdra une vente.
Les critères qui séparent un prospect non-acheteur d’un prospect acheteur sont :
- vouloir, c’est la volonté d’acheter,
- pouvoir, c’est la capacité d’acheter.
Cette volonté et cette capacité doivent se situer dans le temps : « Quand va-t-il acheter ? »
Et dans l’espace : « Où va-t-il acheter ? »

Ø    Identification du prospect
Obtenir le nom et l’adresse du prospect est un des éléments fondamentaux de la phase identification.
Certains vendeurs sont intimidés et hésitent à demander le nom et l’adresse de leur interlocuteur.
Deux méthodes sont possibles :
- Directe : quel est votre nom ?
- Indirecte : quelle est l’orthographe de votre nom ?
Pour l’adresse, il suffit d’enchaîner par questions successives.
Observer, écouter, comprendre, mémoriser.
Pour obtenir le meilleur résultat possible en matière d’identification, la première chose à faire est de bien observer le prospect dans sa situation et sa personne, son comportement, son environnement, son entourage, etc., de bien écouter et comprendre ce qui dit le prospect, et ce qu’il ne dit pas, c’est à dire être attentif.
Enfin, pour augmenter son efficacité et ne rien perdre de tout ce qui a été dit, fait ou vu, le vendeur doit mémoriser l’ensemble des informations recueillies. Un simple tableau permet d’engager tous les éléments qui ont circulé durant l’entretien avec le prospect.
Ne pas trop se fier à sa mémoire : elle est incertaine et cela peut jouer des tours.


F C-La démonstration
C’est la mise en valeur des qualités du produit en fonction de l’usage attendu par le prospect.

  F L’aspect du produit
Le produit (matériel ou procédé) doit être dans un état impeccable de propreté et de fonctionnement. Si c’est un service, les documents de présentation doivent être attrayants, clairs et précis.

 F L’essentiel
Le vendeur présente le produit ou le service sur les trois ou quatre points essentiels correspondant aux motivations d’achat repérées chez le prospect. La démonstration devant augmenter le désir d’achat ne doit à aucun moment être vécue comme un temps long et fastidieux.
 F  La mise en valeur
- Les gestes mettent en valeur un produit. Pour valoriser un article aux yeux du prospect il convient de le traiter avec respect, calme et aisance.
- Les mots, le vocabulaire du prospect doivent être réutilisés par le vendeur pour décrire le produit dans son utilisation.
          F  La présence
La disponibilité du vendeur doit être très forte de cette phase de la vente, sa présence physique doit facilité la mise en condition du client.
Il convient de parler au présent qui est le temps de l’action.
          F  La mise en scène
Tout ce qui permet de dramatiser une démonstration apportera une aide :
- pour le vendeur : plus d’impact,
- pour le client : une aide à la compréhension.
L’usage de l’audiovisuel ou l’informatique implique une bonne maîtrise de l’outil et une ultime vérification juste avant la démonstration.
          F  La participation
Faire participer le client est un atout déterminant de la démonstration : les conditions de l’essais, de manipulation du produit accroissent son impact  sur le client.
Dans ce cas, il convient de se placer à côté de lui (attitude de coopération) et non en face (attitude d’opposition). Le vendeur doit faciliter l’essai et aider le client à se familiariser avec l’utilisation du produit.
La participation du client présente deux avantages :
- elle permet de voir ses réactions et de rendre ainsi compte de son degré d’intérêt et de conviction,
- elle anticipe la possession.
F  D. L’économie
Le vendeur a tendance à satisfaire la curiosité naturelle du client qui veut connaître le plus rapidement possible les conditions économiques de la vente.
Vendeur : « Bonjour ».
Client : « Combien de remise faites-vous ? »
Le rôle du vendeur sera  de replacer le prix dans le plan de vente. Le meilleur moment pour parler prix dans l’acte de vente se situe après avoir augmenté le désir d’achat, donc après la démonstration.
Examinons le plan de vente.
Vendeur : « Avant de vous expliquer en détail les conditions de prix, je voudrais vérifier si notre produit convient parfaitement à votre attente. Que recherchez-vous très précisément ? »
L’accroche permet de créer une bonne relation de personne à personne. L’identification permet de connaître les besoins, les désirs, les contraintes, les freins, mais surtout  les moyens, le budget envisagé. Il est important de savoir qui va décider du montant de la dépense. On continue le plan de vente, ou on l’arrête.
Objet de la vente en double permet de proposer plusieurs prix et par là de cerner exactement le budget du prospect.
Le rôle du vendeur est de fournir au prospect le moyen d’assouvir l’envie déclenchée dans le cadre de la démonstration. Il convient donc de proposer plusieurs moyens de financement et d’utiliser les différents outils de vente du prix. La résolution interviendra d’elle-même. Il faut, bien entendu, accompagner le client durant l’utilisation du produit ou du service, c’est le suivi.
Le prix est exprimé en terme de « budget à prévoir ». Ce terme une discussion technique pour éviter les transactions financières de « marchand de tapis ». Le budget à prévoir est présente selon la technique de l’alternative positive et prend en compte les moyens de financement : paiement comptant, crédit, crédit bail, location, etc.
Les responsables d’entreprise ne peuvent prendre leur décision qu’en examinant les différents  éléments du budget à prévoir. Sont à privilégier les ratios, présentations, calculs valorisant les gains en rentabilité, le retour sur investissement, la productivité de l’entreprise cliente.
Le prix est un des facteurs de la vente, il n’en est pas le plus important. L’envie d’acheter, de posséder, d’utiliser, le rapport qualité/prix sont des éléments qui peuvent amener un client à acheter plus cher.


Le prix admet à la fois pour le vendeur et pour le prospect deux composantes :
1.     Une valeur économique,
2.     Une valeur psychologique, affective.
Examinons ces deux éléments :
 F  valeur économique du prix
Pour le vendeur et pour le prospect, le prix représente ce qu’il va falloir payer pour acquérir le bien ou le service. On a souvent l’habitude d’annoncer un prix sec. C’est à dire une valeur arithmétique.
Vendeur : « il vaut 12 545 dh toutes axes comprises ».
En fait, le seul élément qui permette d’apprécier un prix et d’établir un rapport entre le service et le produit et le prix qui en est demandé. C’est ce qu’on appelle le rapport qualité/prix ou le juste prix.
Vendeur : « vous avez les produits, les frais de livraison et la maintenance pendant trente mois pour exactement 1 790 dhmensuels ».
Les prospects, quand ils ont décidé d’acheter, souhaitent vérifier si le prix demandé est compatible avec le budget envisagé. Le rôle du vendeur est d’être le conseiller économique du prospect pour mener cette vérification.
Vendeur : « si j’ai bien compris, votre budget de fonctionnement de 42 000 dhpar an est destiné à financer les moyens techniques pour équiper votre secrétariat. Aussi, je vous fais la proposition suivante… »

 F  Valeur psychologique du prix
La véritable valeur du prix, c’est ce qu’il représente aux yeux du prospect. Dans tous les cas il va correspondre à un engagement de sa part, donc ce prix est chargé d’affectivité, et chacune des parties prenantes, vendeur et prospect, va se battre et se défendre sur ce terrain.
Client : (voix intérieure) « il va voir qui je suis. Ce prix, de toute façon, il va le baisser ».
Vendeur : (vois intérieure) « si je ne défends pas mes prix, je vais perdre de l’argent ».
Les principales raisons qui amènent un prospect à vouloir acheter moins cher peuvent se résumer de la façon suivante :
- Le prospect veut obtenir satisfaction et gagner sur le vendeur.
Client : « je pense que vos prix son de toute façon trop élevée. »
- Il veut prouver sa compétence « sa position de son point de vue, lui donne le droit, d’obtenir un rabais.
Client : « j’ai fait une étude, vous êtes cher et, de plus, notre service n’est pas habitué à traiter à ce prix. »
- Il ne connaît pas exactement le vrai prix du produit, c’est un prétexte qui cache un réel objection.
Client : « votre proposition représente un investissement total qui dépasse notre budget. » 
Le prix n’a donc pas uniquement une valeur arithmétique.

 F  Présentation du prix
La méthode et les différents outils pour présenter le prix ont pour but de prendre en compte les valeurs économiques et psychologiques du prix. La méthode de présentation se fait en respectant le schéma suivant : 
- définir le juste prix,
- rappeler le désir,
- souligner les bénéfices,
- présenter le prix.
Les huit outils de présentation du prix :
Ø    Association
Présenter le prix en comparaison d’une dépense quotidienne. « Vous savez, ce prix représente l’équivalent d’un repas d’affaires pour deux personnes. »
Ø    Amortissement
Expliquer au client ce que sera sa dépense dans le temps. En fait, c’est diviser le prix par la durée.
« Ce type d’investissement s’amortit habituellement sur cinq ans, ce qui représente une valeur de 500 à 550 dh par mois »

Ø    Différence
Calculer la différence entre le budget envisagé ou le prix concurrent et le prix proposé. La comparer avec l’ensemble de l’opération ou la diviser dans le temps. « La différence de prix entre votre budget et notre proposition représente, sur trois ans, 56 dh par mois. »

Ø    Compensation
Expliquer la différence de prix en listant les éléments de compensation dont le prospect va bénéficier.
« Notre prix apparaît un peut plus élever, mais il faut constater que vous avez en plus :
- l’automatisme,
- le compteur digital,
- la fonction usage retreint et
- la finition haut de gamme. »




Ø    Démonstration
Son but est de faire vivre le produit de façon à augmenter les désirs d’achat.
« Le produit est prêt à être utilisé chez vous dès la semaine prochaine ; d’autre part, le système automatisé vous permettra une utilisation constate, et l’option contrôle central permettra à vos quatre collaborateurs une utilisation ininterrompue. »

Ø    Concassage
Changer les systèmes de calcul, on passe des francs aux centimes, des tonnes aux kilos. « Ce loyer représente en fait, un coût de 2,18 dh au kilomètre pendant la durée du contrat. » « Cette gamme de produit chimique vaut 34,10 dh le kilo par conditionnement de 500 kg. »
Ø    Contraste
Un produit coûteux paraît moins cher si on le compare avec un produit encore plus onéreux.
« Ce modèle est, de toute façon, moins cher que le GTS spécial. » « Ce service est peut être un peut plus élever que votre budget, mais il est bien moins cher qu’un contrat après-vente total. »
Ø    Retour de satisfaction
Il faut mettre en évidence les avantages et les satisfactions que le prospect obtiendra par le service ou produit proposé.
« En fait, pour le budget que je vous propose, vous avez la réponse à vos préoccupations, à savoir :
- mise en main immédiate,
- suivi d’exploitation,
- le taux d’utilisation optimum,
- l’option grand confort vous permet pour un léger supplément d’apprécier la radio FM, le réglage lombaire des sièges et le toit ouvrant plein soleil. »  
 F  Vouloir vendre le prix
Pour le vendeur, vendre et défendre son prix représentent une nécessité économique et un besoin psychologique. Sa capacité et sa compétence seront mesurées notamment par la vente du prix. La volonté de vendre le prix, pour un vendeur, doit être constante du début de l’entretien jusqu’à l’obtention du contrat. Le fait de ne pas vendre son prix et de vendre avec remise influence considérablement le volume des ventes.
Influence des remises sur le volume de vente avec une marge brute de 15% :
- Remise de 3% soit 20% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 1,2.
- Exemple : marge brute 3 000 dh.
Remise 3% (600 dh) – marge brute restante = 2 400 dh.
- Remise de 5% soit 33% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 1,3.
Exemple : marge brute 3 000 dh.
Remise 5% (1 000 dh) – marge brute restante = 2 000 dh.
- Remise de 7,5% soit 50% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 2.
Exemple : marge brute 3 000 dh.
Remise 7,5% (1 500 dh) – marge brute restante = 1 500 dh.
Céder sur le prix, ne pas vendre la qualité sont les facteurs dégradants des fonctions vente conseil, vente consultant.    

F  E- La résolution
Enfin le vendeur doit conclure la vente. Attention à ne pas prolonger l’entretien inutilement, la peur de gagner peut habiter chaque vendeur. Pour cela il doit être attentif au comportement de son prospect :
   F  A ce qu’il dit
Le prospect pose des questions sur des points de détail :
- délai,
- conditions,
- couleur, etc.
Ou bien exprime des :
- objection sans conviction,
- accords partiels.
Ou encore :
- reformule pour confirmation,
- demande des informations complémentaires,
- pose des questions pour se rappeler ce qui a été dit.
Le plus important, se sont les silences.
 F  A ce qu’il fait
Le prospect :
- examine le produit,
- consulte le catalogue,
- échange des regards (avec ses proches),
- hoche la tête,
- son visage se détend,
- il se voit déjà utilisateur.
Dès l’observation chez le prospect d’un ou plusieurs signaux d’achat, il faut conclure aussitôt que possible.
Pendant la conclusion, l’attention du vendeur doit se porte sûr :


Les mots à dire :
- Formulations positives,
- Parler le moins possible.
Les mots à éviter :
- Formulations négatives par exemple :
         _ « Ça ne vous intéresse pas ? »
         _ « Vraiment, il ne vous faut rien ? »
- Expressions utilisant le mot  « petit » par exemple :
petite commande, petit instant, etc.
La personnalité du vendeur pendant la conclusion doit s’exprimer   pour :
- Inspirer confiance,
- Détendre le climat,
- Rassurer et traduire le désir de conclusion et la persévérance.
 F  Les sept outils de la conclusion
Les outils de la conclusion sont les éléments que le vendeur met en œuvre pour obtenir l’accord et la signature.
Ø    La proposition directe
C’est la tentative de conclusion.
Vendeur : «Eh bien, je vous propose de concrétiser tout ce que nous venons de voir ensemble en établissant les documents habituels. »
Ø    Les accords partiels
C’est la liste des différents points d’accord qui permettent d’enclencher la décision par l’un d’eux.
Vendeur : «Si j’ai bien compris, vous aimez les moteurs performants, vous préférez les boites 5 vitesses et les banquettes arrière rabattables. »

Ø    L’anticipation de la possession
Le véhicule est supposé acheté et l’on décrit le prospect en train de l’utiliser.
Vendeur : « Vous allez pouvoir entrer dans votre nouvelle maison pour le week-end de pâques. »

Ø    Le bilan
C’est la comparaison entre les points négatifs et les poins positifs favorables à l’achat.
Vendeur : « pour une différence par rapport au budget de 150 dh par mois, vous avez en plus :
- une trieuse électronique,
- l’agrandissement au format A3,
- 10 paquets de feuilles d’avance. »


Ø    L’alternative
La proposition alternative peut être faite :
- Soit sur le principal :
Vendeur : « vous préférez le modèle standard ou la version haut de gamme ? »
- Soit sur le secondaire :
Vendeur : « vous préférez les teintes claires ou les teintes foncées ? »

Ø    La non-possession
C’est la description de ce qui arrive au prospect s’il n’achète pas.
Vendeur : « Dans le cas où vous garderiez votre chaîne actuelle, vous ne pourrez pas écouter d’enregistrement sur disques compacts. »


Ø    La référence analogique
Dans ce cas, il faut faire référence à un autre prospect qui a hésité de la même manière, qui a choisi votre produit et en est très satisfait.
Vendeur : « je comprends votre hésitation. J’ai rencontré dernièrement chez un de mes clients le même problème. Comme vous, c’est un grand consommateur et finalement il a choisi cette formule. Maintenant il en est très satisfait. »
La stratégie de conclusion et simple dans son principe, mais délicate quant aux choix à faire. Le principe consiste à :
- apporter une solution au problème de prospect,
- être actif, ne pas attendre, mais aider la prospect à prendre sa décision,
- argumenter de façon courte et percutante,
- facilité les réponses affirmatives,
- solliciter des accords, les enchaîner pour faire participer le prospect,
- utiliser les outils après un temps mort.

 F  La commande
Ø    Le bon de commande
L’établissement de bon de commande revêt un caractère  protocolaire et émotionnel, tant pour le prospect que pour le vendeur. Le bon de commande concrétise la décision du prospect. Cet instant est pour lui difficile à vivre, car il doit :
- d’une part, projeter son achat dans l’avenir,
- d’autre part, évaluer les risques et anticiper les conséquences de son choix.
La présentation du bon de commande doit se faire naturellement et simplement ; deux méthodes de rédaction sont possibles :
- en commençant par le nom de prospect et son adresse,
- en commençant par un point de détail : la couleur, la version, etc.

Ø    L’acompte
Pour l’acompte, le plus simple est d’agir en anticipant l’accord avec une phrase telle que :
« Préférez-vous verser l’acompte par chèque bancaire ou en espèces ? »
La signature est demandée par une phrase affirmative simple, par exemple :
« A présent vous allez signer en bas de la page en précisant : lu et approuvé, bon pour commande. »

Ø    Le cas du refus
Le refus d’un prospect est difficile à supporter, le vendeur  doit faire preuve, dans ce cas, de toutes ses qualités en maîtrisant  et en acceptant la situation, puis prendre du recul.
Mais surtout na pas lâcher prise tant que le prospect n’a pas dit sept fois non !
Une des meilleures techniques à utiliser pour surmonter un refus est de reformuler les points de désaccord et les points d’accord puis de tenter de transformer les points de désaccord en points d’accord, ce qui donne le prétexte d’un nouveau rendez-vous à prendre immédiatement.

          F  La prise de congé
Après la commande, un court moment de détendre est à mettre en place par le vendeur.
Un remerciement de confiance accordée s’impose ainsi qu’un rapide commentaire sur l’utilisation future du produit pour rassurer le prospect sur son choix.
La prise de congé est « symétrique » à la prise de contact. Elle doit être faite en appliquant les mêmes règles. Vous laissez une dernière impression, veillez à ce qu’elle soit bonne et chaleureuse, préparez votre prochaine visite.
La différence entre un acte de vente est une conversation de salon est que :
- le temps est compté,
- et que vous avez une obligation de résultat.
Pour éviter que vos entretiens ne se terminent en point de suspension, il faut entraîner le prospect vers la conclusion et l’aider à prendre sa décision.
                  

III. LA FIDELISATION :
1- la fidélisation de la clientèle
Dans une économie toujours plus orientée vers les services et la technologie, la dynamique des ventes évolue. Le niveau des relations entre vendeurs et acheteurs est fonction, bien sûr, des produits et services concernés. Demain, le vendeur devra porter à ces relations une attention d’autant plus soutenue que la période de prestation du service sera plus longue ou que la complexité du produit vendu sera plus grande.
2- les ventes additionnelles 
Les relations entre vendeur et acheteur prennent rarement fin une fois que la vente est conclue. En effet, elles ont de plus en plus tendance à se consolider après la vente, et contribuent à guider l’acheteur lors de son prochain achat. La vente n’est donc que la concrétisation de pourparlers préalables, et marque le début d’une collaboration future, dans le caractère sera fonction des compétences du vendeur.
Le rôle de conseil du vendeur d’aujourd’hui implique qu’il puisse et sache revenir chez son client pour vendre à nouveau. Les occasions ne manquent pas :
- visite de courtoisie : vérifier que le produit fonctionne bien ;
- visite d’après-vente : être toujours présent pour régler d’éventuels litiges entre le client et le technicien d’après-vente. Le vendeur est toujours l’interlocuteur privilégié du client ;
- visite d’information : sur les nouveaux produits, l’évolution du produit, les dérivés (ventes complémentaires) ;
- invitation à des manifestations promotionnelles (cocktails, journées portes ouvertes, etc.) ou professionnelles (salons, foires.)
Lors de ces visites le vendeur veillera à profiter de la satisfaction du client pour obtenir de sa part des adresses et des recommandations auprès de ses relations.       
3- le traitement des réclamations : un enjeu vital pour l’entreprise
Pour une entreprise, un seul client mécontent qui exprime son insatisfaction et plus précieux que 10 ou 100 silencieux prêts a retirer leur clientèles sans que l’on en connaisse la raison. Non seulement il est, a condition d’un traitement diligent « refidélisable » mais encore il donne de précieuse indication concernant d’éventuels défauts de fabrication,des dysfonctionnements qui ,s’ils n’avaient été repérés à temps , auraient peut être entraînées une crise de plus grande ampleur .Ne serait-ce que par ce que l’on ne peut plus se permettre de perdre un client, on voit donc tout l’intérêt qu’il y a à gérer soigneusement une réclamation.