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Les objectifs du controle de gestion

D’une manière générale, le butprincipal du contrôle de gestion est de faire amener  l’entreprise vers l’objectif ultime de son organisation. Son rôle consiste à ce que les éléments qui constituent cette organisation apportent le meilleur concours à la réalisation de  son objectif, et d’aider les opérationnels à atteindre ensemble les buts visés par l’entreprise
« dans de bonnes conditions d’efficacité ».
A- Maîtrise de la gestion
1- Conditions pour assurer une bonne maîtrise de la gestion

- Nécessité d’une décentralisation des responsabilités avec le maintien de la coordination.
- Nécessité d’une décentralisation du système budgétaire en gérant des centres de  responsabilité ou unités de gestion, dont le découpage est adapté à l’organisation.
2- Rôle du contrôleur de gestion
Le contrôleur de gestion doit s’assurer que :
- les objectifs sont traduits en un ensemble cohérent de sous objectifs pour les responsables  opérationnels ;
- les plans précis permettent d’atteindre les objectifs avec les moyens disponibles et qu’ils  sont effectivement réalisés.
3- La coordination
a- Coordination verticale
Elle s’effectue entre les différentes unités opérationnelles, pour s’assurer que les objectifs
sont compatibles avec les moyens.
b- Coordination horizontale
Elle est mise en oeuvre pour assurer la coopération entre les différentes unités, et
l’adéquation entre les ressources et les moyens.
4- Le facteur humain
- Apprécier les performances des différentesfonctions et des différents individus ;
- Motivation : procéder à l’évaluation individuelle des responsables, qui doit être liée à un
système de sanctions récompenses adéquat.
B- Maîtrise de l’activité
- Mesure de l’activité de l’entreprise et de ses principales unités opérationnelles, en vue de
rechercher des gains de productivité et la rendre plus efficace.
- Maîtrise des risques dont l’entreprise est susceptible de subir.
- Amélioration de l’efficacité par la conception et la bonne utilisation du système  d’information de gestion qui doivent pouvoir restituer  aux différents niveaux de la  hiérarchie, les informations quipermettent d’assurer pleinement leurs responsabilités dans le
cadre de délégations reçues.
- Détermination des normes et des standards en matière de rentabilité et d’activité puis  comparaison avec les résultats obtenus.
C- Maîtrise de la rentabilité
- Mesure de la rentabilité globale de l’entreprise, de ses principales activités et de ses  produits.
- Faire évoluer la rentabilité par l’augmentation des produits ou la réduction des coûts.
D- Maîtriser l’évolution de l’entreprise
Maîtrise de l’évolution de l’entreprise par :
- L’élaboration de normes de prévisions enfonction d’objectifs fixés, le suivi des  réalisations correspondantes ainsi que par l’analyse des écarts constatés et les actions  correctrices qui peuvent en découler.
- Mise en oeuvre d’une planification à moyen terme dans le cadre d’une stratégie définie et
la détermination de budgets annuels cohérents avec les plans à moyen terme.
- Assurer une meilleure exploitation et développement de l’entreprise par une utilisation  optimale des moyens d’exploitation, une meilleure gestion du personnel et en mesurant des  décisions stratégiques.

Definitions du controle de gestion

1- ANTHONNY et JOHN DEARDEN
Dans leur ouvrage « Contrôle de Gestion et Planification de l’Entreprise », le Contrôle de  Gestion est le processus par lequel, les responsables s’assurent que les ressources sont  obtenues et utilisées avec efficience et efficacité, pour réaliser les objectifs de  l’organisation.
2- JEAN MEUNIER
Le Contrôle de Gestion recouvre l’ensemble des techniques quantitatives susceptibles d’être  utilisées, pour faciliter et améliorer la prise de décision à savoir, comptabilité générale,  comptabilité industrielle, statistiques, ratios,tableaux de bord et bien entendu, gestion  budgétaire.
3- JEAN ORSINI
Penser l’entreprise en termes systématiques, c’est employer tous les outils de contrôle de  gestion, pour faire coïncider les résultats effectifs avec le futur désiré.
4- J. BOURDIN
Le Contrôle de Gestion est un système d’évaluation des responsabilités et des voies par  lesquelles la rentabilité de l’entreprise peut être améliorée.
5- J.L. ARDOUIN
Le Contrôle de Gestion est un système qui permet d’aider les opérationnels à faire de la  gestion prévisionnelle et de suivre les réalisations pour essayer d’atteindre leurs objectifs.
6- ELIEL SAARINEN
Le Contrôle de Gestion est un ensemble de moyens et de méthodes de toutes natures,
permettant de garder la maîtrise de la marche de l’entreprise.
7- DAVID ANDERSON
Le Contrôle de Gestion doit veiller à garder efficiente et économique chaque partie de la  structure, compliquée et grandissante de l’organisation.
Mettre en évidence clairement la segmentation del’entreprise dans ses différentes activités,  dans le but d’une planification intelligente de la gestion.
8- JEAN LOUP ARDOIN - DANIEL MICHEL et JEAN SCHMIDT
Le Contrôle de Gestion constitue un ensemble d’actions, procédures etdocuments visant à  aider la direction générale et les responsables opérationnels à maîtriser leur gestion, pour  atteindre les objectifs de l’entreprise.
9- PLAN COMPTABLE GENERALE FRANCAIS
Contrôler la gestion de l’entreprise, c’est maîtriser sa conduite en s’efforçant de prévoir les  événements pour s’y préparer avec son équipeet s’adapter à une situation évolutive.

Cours de macroéconomique

INTRODUCTION GÉNÉRAL E
Caractéristiques de l’analyse macroéconomique
Aspects dynamiques de la macroéconomie: évolution dans le temps d'un système
économique. Pour étudier les phénomènes de cycle et de croissance, les théories économiques
opèrent  plusieurs restriction   :
1)  Elles s’intéressent à la sphère matérielle   : fenêtre étroite pour observer des sociétés à
travers ses changements de mode de vie (perd en largeur d’analyse, mais gagne en
profondeur).

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Cours de Comportement d'achat

I- PSYCHOLOGIE DE LA VENTE:
1. LES BESOINS DE L'ACHETEUR :
En règle générale, on peut affirmer que tout individu a des besoins ; ces deniers sont
inhérents à l'homme ; ils font partie de sa condition d'être humain.
La classification des besoins correspond à une démarche tout à fait théorique mais elle
présente beaucoup d'intérêt pour le vendeur.

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la base de la comptabilité generale

I. L'ENTREPRISE
A. Définition
L'entreprise est une entité économique indépendante qui utilise des moyens afin de
produire des biens ou de services, destinés à être proposer sur un marché afin de
satisfaire un besoin moyennant un prix en vue de réaliser le maximum de bénéfice ou
subir une perte éventuelle........

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Diagnostic financier

Séquence n°1 : Les cycles financiers de l'entreprise
Dans le cadre de son activité, l'entreprise combine des facteurs de production pour
élaborer des biens ou des services.
Les facteurs de production sont achetés sur des marchés "amont" contre des liquidités. Les
biens et services produits sont vendus sur les marchés "Aval" également contre des liquidités.
Ainsi, un entrepreneur disposant de liquidités et désireux de créer une entreprise, devra se
procurer par exemple un local,...............

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Apprendre le langage Html

Chapitre 1 : Le Web parle Html
HTML est le langage universel utilisé pour communiquer sur le Web. Votre information sera ainsi transportée
sur cette gigantesque toile de réseaux interconnectés qu'est Internet, pour aboutir sur l'ordinateur de votre lecteur grâce à un programme appelé navigateur ou browser.

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Le management de la force des ventes

ORGANISATION DE LA FORCE DE VENTE
Pour diriger efficacement l'équipe de vente, le manager doit lui indiquer clairement la direction à suivre ,quelles sont les principales missions qui lui seront confiées, et comment elle sera rémunérée.
C'est pourquoi une fois par an au moins, le responsable commercial, selon les priorités stratégiques de la direction générale, élabore un plan d'action pour la force de vente. Il confie à chaque vendeur la
réalisation d'une partie de l'objectif de l'équipe .

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La Stratégie Commerciale internationale

Introduction générale
Au cours de ces dernières années, l’économie mondiale a connu d’importants
changements. Ces changements ont transformé un commerce purement national en un
commerce mondial, c’est – à- dire un commerce dans lequel le marché représente tout le
monde.
L’évolution du commerce international depuis la deuxième guerre mondiale a favorisé
l’émergence de multiples mutations qui ont crées les conditions du développement de la stratégie internationale. Ces mutations sont relatives essentiellement à :
¾ L’accroissance des échanges internationa ux entre pays et entreprises ;
.............................................

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La comptabilité analytique d'exploitation

1- les insuffisances de la comptabilité générale :
Pourquoi la comptabilité analytique ?
La comptabilité générale est une comptabilité légale qui a pour objet la saisie, la
classification et l’enregistrement des flux externes. L’enregistrement de ces flux doit aboutir
à la fin de l’exercice à l’établissement des états de synthèse. Plusieurs lacunes entachent
toutefois la comptabilité générale :

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Assurer la qualité du service à la clientele

Evolution de la qualité dans le temps
La nécessité pour l’homme de résoudre des problèmes de plus en plus complexes,
l’ouverture des marchés aux produits et aux services, la croissance des moyens de communication et
d ‘échange ont contraint l’homme à intégrer une démarche qualité au développement des produits ou
services qu’il conçoit.

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Marketing Bancaire

LE MARKETING ET LES SPECIFICITE DU MARKETING BANCAIRE :
Définir le concept Marketing serait très ambitieux  étant donné les nombreux
essais effectués par tous les adeptes du Marketing.
Ainsi, Yves Chirouze définit le Marketing comme  « un état d’esprit et des
techniques permettant à une entreprise de conquérirdes marchés voire de les
créer, de les conserver et de les développer »


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La gestion de la tresorerie

La gestion de trésorerie consiste à faire l’équilibrage continu entre sécurité et rentabilité. Le trésorier a le souci de solvabilité de l’entreprise c’est à dire la préoccupation d’honorer ses échéances au moindre coût.
Une comptabilité de la trésorerie à jour doit permettre d’avoir une connaissance quotidienne du niveau d’encaisse. La préoccupation de la gestion de trésorerie au jour le jour est d’optimiser le coût global du financement à court terme et d'assurer un rendement optimal des placements.
Le financier est confronté quotidiennement aux décisions relatives au choix du moyen de paiement
(chèque, virement, effet ...) et du mode de financement (escompte découvert, placement découvert..) à l’affectation des fonds à telle ou telle banque. Les contraintes sont nombreuses, coût de financement,

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Le Plan Marketing

1. ANALYSE DE LA SITUATION
1.1 Analyse du secteur
1.1.1 Les caractéristiques du marché
- Taille du marché (en dollars et/ou en unités de production) et le taux de croissance (taux annuel en
pourcentage) par région géographique ou territoire de ventes
- Prévisions du marché potentiel et du secteur/ desexperts
- Historique du marché (comment il a été évalué), la phase de développement du marché (nouveau
marché, maturité, etc.)
- Structure du marché
- Niveau de concurrence, acteurs dominants, présence de conglomérats, échecs majeurs passés,
nouvelles entrées majeures


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LA PLANIFICATION ET L'ANALYSE MARKETING

A- Le plan marketing.
1) Pourquoi ? Définition et objectifs
Définition
Ce plan de marketing est un document écrit avec lequel on fixera les objectifs pour l'entreprise entière, ou bien pour une division, une activité ou une gamme de produits.
Au-delà du plan marketing, on trouve un autre plan plus ambitieux:
le plan de développement de l'entreprise. Dans cet ordre d'idée, le plan marketing relèverait plutôt de la planification opérationnelle et le plan de fonctionnement de l'entreprise, de la planification
stratégique.

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LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR

Section 1 : Le consommateur « Individu » : le B to C
I - Les facteurs explicatifs de l’achat
Deux grands groupes de facteurs peuvent être distingués. Le premier a trait à l’environnement, c’est-à-dire à tous les éléments sociologiques ou psychologiques qui ont une influence sur l’acheteur. Le second concerne tous les facteurs individuels qui font qu’un acheteur ne ressemble en tous points à
aucun autre.

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Etablissement des previsions

INTRODUCTION GÉNÉRALE
Une entreprise qui ne saurait mettre en  °uvre une démarche prévisionnelle
serait comparable à une voiture dont le chauffeur roulerait au hasard sans savoir où la
route l'entraîne.


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Comment réaliser mon étude de marché ?

ETUDE DE MARCHE
Vous avez une idée de création d’entreprise. A ce stade, cette idée n’a pas été validée par des
données chiffrées ou des constats objectifs.
Le but de l’étude de marché est de recueillir des informations quantitatives (chiffrées) et qualitatives
(liées aux comportements) en mettant de côté vos impressions premières sur le potentiel marché.
En clair, l’étude de marché est un diagnostic ou un « état des lieux » de l’existant à savoir l’offre, la
demande et l’environnement.


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La recherche D'un emploi

A-LA PRESENTATION A LA RECHERCHE D'EMPLOI
Vouloir travailler dans votre domaine, est cela un projet réalisable de nos jours ?
Selon vos intérêts et vos compétences, comment trouver l’emploi qui vous convient ?
Pour rechercher efficacement un emploi, vous devez d’abord vous préparer, sans doute
connaissez-vous déjà certains aspects de la démarche. Cependant, en connaître davantage
et exploiter plusieurs moyens à la fois augmentera vos chances de succès.

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La gestion budgetaire

INTRODUCTION
Gérer ( une entreprise) c’est prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler…
Prévoir, c’est à la fois évaluer l’avenir et le préparer, prévoir c’est déjà agir…
La gestion repose sur la prévision : faire de la gestion budgétaire dans une entreprise, c’est faire de la gestion prévisionnelle. Gestion budgétaire et gestion prévisionnelle sont deux expressions synonymes.
En économie d’entreprise, une prévision est appelée « budget ».

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Le business plan

1. C’est quoi un BP et quelles en sont les raisons d’être ?
•  Instrument de travail, voire une méthodologie de travail pour préparer les grandes
étapes de la vie d’une entreprise ou d’un projet d’entreprise
•  Outil de structuration
o  Identifie les potentialités et les obstacles ainsi que les solutions envisagées
o  Fixe la stratégie

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Cours de langage proc edural PL/SQL

1 Introduction
Nous d etaillons ici les structures de PL/SQL, une interface proc edurale au syst eme de gestion de base de donn ees relationnelle Oracle. Les structures de PL/SQL sont similaires a celles des langages evolu es et fournissent une m ethode souple pour manipuler l'information d'une base de donn ees.
2 Création de packages
2.1 Procédures groupées
PL/SQL permet de grouper tous les programmes dans un objet de la base de donn ees appel e un package.


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Paie et déclarations Fiscales et sociales

I- Le droit du travail
1- Le travail

Le travail est une activité consciente et volontaire, naturelle mais pénible, parce
qu'elle comporte un effort, appliquée à l'élaboration d'une  °uvre utile, matérielle ou
immatérielle.
Le travail est intellectuel ou manuel, selon que l'élément prédominant est intellectuel
ou physique. Mais il y a toujours intervention des deux éléments combinés.
2- Le droit du travail
Le droit de travail est régi par un ensemble de textes qui règlent les relations entre......


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ANALYSE FINANCIERE

I )L'état des soldes de gestion et l'auto financement
1)L’état des soldes de gestion (E.S.G) :
La connaissance du seul résultat net de l’exercice est insuffisante
pour porter une appréciation sur la manière dont le résultat est obtenu.
On distinguant différents niveaux dans les produits et les charges, on
peut calculer, pour chaque niveau, une fraction du résultat global, appelé :

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MARKETING FONDAMENTAL

Première façon : On demande aux ingénieurs de production de concevoir et
fabriquer des produits géniaux de leurs poi nts de vue et de les vendre.
On peut alors dire que l’entreprise adopte  une optique production . Dans ce cas, le
service de production apparaît comme le plus important des différents services de l’entreprise.
Cette façon de faire sera donc payante quand l a demande sera supérieure à l’offre.
Le consommateur a pour préoccupation essentielle de trouver les produits dont il a
besoin, la qualité technique faisant la différence quand plusieurs produits sont en concurrence.


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Cours de Comptabilité générale

La comptabilité générale est une technique permettant de codifieret de conserver une tracedes
opérations réalisées par une entreprise dans le cadre de son activité. Elle permet ainsi de produire
des informations adaptées aux différents utilisateurs :
- pour les investisseurs et les banquiers : bilan et compte de résultat,
- pour l’administration fiscale : déclarations fiscales,
- pour les chefs de services : état de suivi des budgets,
- pour le service juridique : liste des factures impayées,
- mais aussi des informations pour les clients, les fournisseurs, le comité d’entreprise, etc …


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L'entreprise et la politique de distribution


I) LES DIFFERENTES FORMULES DE DISTRIBUTION

1- La prise en charge par le producteur

Lorsque le nombre de clients est peu élevé, lorsqu’il s’agit de gros clients, le
producteur peut les faire visiter par sa force de vente propre. C’est le cas pour les
matières premières, les biens d’équipement lourd, le matériel de travaux publics
(équipement très spécialisé à une clientèle peu nombreuse), le matériel complexe
comme les machines-outils.
Quelles sont les avantages de cette méthode ?
- le producteur est en contact direct et étroit avec les utilisateurs de ses produits, il
connaît mieux leurs attentes et leurs besoins,
- sa force de vente est plus motivée.
Quelles sont les contraintes ?
- le producteur devra recruter, former, gérer et animer la force de vente,
- soutien logistique important (implantation de dépôts régionaux, distribution
physique des produits…)
- l’après-vente repose sur le fabricant, il devra donc avoir du personnel compétent et
formé.
Il existe une variante de la prise en charge par le producteur : la distribution par
représentants multicartes
Quelles sont les conditions pour que cette méthode réussisse ?
- les différentes cartes sont complémentaires : les produits doivent avoir un lien
entre eux et s’adresser à une même clientèle,
- une rémunération motivante – pourcentage sur le chiffre d’affaires,
- le multicartes doit être suivi.
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
- difficulté de trouver un représentant en produits complémentaires,
- difficulté de le suivre et qu’il applique la politique commerciale de la firme,
- difficulté qu’il consacre du temps à la prospection.

2 - La distribution à travers le négoce technique
Le producteur confie la vente de ses produits à des négociants techniques, commerçants
Indépendants qui achètent ferme pour revendre.
Cette forme de distribution convient lorsque :
- la clientèle est nombreuse et dispersée,
- le nombre d’articles est très grand,
- les produits font l’objet d’achats fréquents,
- ce sont des articles standardisés.
Caractéristiques du négoce technique :
Le négoce technique paye des marchandises ferme, les stocke, et consent le cas échéant un
Crédit à la clientèle : le producteur n’a pas à supporter les frais. Mais le négociant vend
Tous les produits concurrents car il doit assurer à sa clientèle non seulement la rapidité de

La livraison et du dépannage, mais également le choix le plus étendu.
Quelle doit être l’attitude de la firme qui passe par un négociant ?
Elle doit avoir une politique de communication adaptée au type de prospects et clients
Visé (elle doit se faire connaître de sa clientèle potentielle afin que cette dernière
demande au distributeur ses produits).
On note depuis quelque temps une tendance de la part des producteurs et des
distributeurs à « déborder » de leur activité initiale.
- Certains producteurs s’intéressent-ils au négoce,
- Certains distributeurs ont adopté une démarche symétrique en sens inverse.

3 – La concession exclusive ou non
Le producteur qui doit atteindre une clientèle nombreuse et dispersée (par exemple les ma-
Chines agricoles, les camions, les chariots élévateurs…) , et qui est soucieux de la
commercialisation de ses produits, utilisera un réseau de concessionnaires exclusifs ou non.
Quelles sont les avantages pour le producteur ?
- Une fonction financière : Le concessionnaire finance le stock, le crédit à la clientèle
ainsi que l’installation du point de vente,
- Une fonction logistique : il stocke les produits et les livre à la clientèle,
- Une fonction technique : il assure l’entretien et le service après-vente,
- Une fonction commerciale : il a sa propre force de vente et avec l’aide du
producteur fait de la publicité locale et régionale.
Quelles sont les obligations de l’un et de l’autre ?
Ils sont liés par un contrat qui précise les obligations de l’un et de l’autre :
- le producteur autorise le concessionnaire à utiliser sa marque comme enseigne
et commerciale et lui donne par exemple l’exclusivité , pour la zone considérée, de la
distribution de tel produit ou gamme.
- le producteur s’engage aussi sur les délais d’approvisionnement, voire sur la
participation au financement du stock,
- le concessionnaire s’engage sur le stock minimum à tenir en permanence.

4 – L’association avec d’autres producteurs s’adressant à la même clientèle
UN producteur dont les coûts de distribution seraient trop lourdes peut s’associer avec un
autre dont la capacité de commercialisation est au contraire excédentaire : les intérêts des
deux seront de la sorte complémentaires, bien que la manière de vendre puisse être
différentes.

5 - Association avec des producteurs de biens complémentaires
Lorsque les dimensions et les objectifs de deux ou plusieurs firmes sont compatibles, elles
peuvent trouver un intérêt à s’associer pour distribuer et promouvoir conjointement leurs
produits respectifs, par exemple à travers un réseau de vente commun.

II) QUELLE POLITIQUE DE DISTRIBUTION CHOISIR ?
Il s’agit pour le producteur d’un choix stratégique de politique qui l’engage pour longtemps,
car il ne pourra pas changer rapidement.
Il doit choisir un mode de distribution qui tienne compte du type de produits et des segments
de clientèle auxquels ils sont destinés, de même que les objectifs à court terme et à long terme
de l’entreprise.


Comment choisir les distributeurs ?
La question se pose qu’il s’agisse d’éventuels partenaires d’une association entre
producteurs ou de la nécessité de s’adresser au négoce technique. Les intermédiaires sont de
plus en plus nécessaires en raison de l’évolution des produits et des exigences de la clientèle.
- les produits industriels se standardisent et se banalisent : la clientèle s’intéresse
surtout à la rapidité et à la facilité d’approvisionnement et de dépannage, au prix,
- de nombreuses commandes sont d’un faible montant, d’autres sont répétitives,
donc le coût de distribution directe est prohibitif,
- la diversification de la clientèle
- le distributeur extérieur, plus proche du client est mieux à même de fournir les services annexes

COMMENT DONC CHOISIR SES DISTRIBUTEURS ?
Il suffit d’avoir une série de critères afin d’évaluer les distributeurs :
- Compétences techniques :
* Quels types de produits distribue-t-il ? domine-t-il les problèmes techniques ?
* Possède-t-il des techniciens compétents ?
•= Vend-il des produits complémentaires ?
•= Conseille-t-il les clients sur le plan technique ?
•= Son SAV est-il satisfaisant ?
- Compétences commerciales :
•= Quelle est l’étendue de sa zone de chalandise ?
•= Sa force de vente est-elle suffisamment nombreuse ?
•= Ses vendeurs sont-ils compétents ?
- Logistique :
•= A-t-il une capacité de stockage suffisante ?
•= Dans quelles conditions se fait ce stockage ?
- Surface financière :
•= quelle est sa surface financière ?
•= permet-elle de financer un stock suffisant ?
•= permet-elle d’assurer le crédit à la clientèle ?
Cette manière de procéder oblige le producteur à faire une analyse approfondie, afin de
trouver les modes de distribution les plus appropriés à ses couples produit-marché, d’autre
part pour trouver le plus grand nombre possible de critères pertinents pour le choix d’un
distributeur.

III ) LES CONDITIONS DE COLLABORATION
Producteurs et distributeurs s’engagent réciproquement par contrat sur un certain nombre de
points :
•= les conditions de vente : délais de livraison, minimum de commandes, niveau
de stock, clauses de non concurrence, quotas de vente,
•= prix de vente des produits, remise,
•= conditions de paiement : escompte pour paiement comptant,
Producteurs et distributeurs peuvent collaborer étroitement dans l’intérêt commun pour se
communiquer des informations susceptibles d’aider chacun dans son domaine :

- le producteur peut fournir au distributeur les renseignements :
•= sur la démographie générale, l’évolution de la richesse vive, l’influence de la
conjoncture sur la profession
•= sur les arguments techniques, sur l’analyse et l’essai des produits concurrents,
•= sur ses produits grâce à une documentation complète, des stages de formation,
information sur tout changement intervenant dans la fabrication.
- le distributeur peut aussi renseigner le producteur :
•= en informant sur les prospects et clients locaux,
•= en informant sur les concurrents locaux et régionaux,
•= en informant sans délai sur tout incident dans l’utilisation des produits

III) L’ANIMATION ET LA MOTIVATION DES DISTRIBUTEURS
Il ne suffit pas de recruter de bons distributeur, il faut aussi les motiver, les animer :
Plusieurs moyens sont à la disposition du producteur :
•= les remises de référencement
•= les remises sur quantité
•= les remises pour commandes hors-saison afin d’éviter les à-coups de
production
•= les indemnités sur le mouvement des stocks,
D’autres moyens concernent la stimulation et l’émulation des hommes :
•= la formation des techniciens et des vendeurs,
•= les primes sur objectif et de référencement,
•= les concours entre distributeurs
•= remise d’échantillons aux distributeurs et à leurs vendeurs

IV) LE CONTROLE DU MODE DE DISTRIBUTION
Toute action implique un contrôle, et la distribution n’échappe pas à la règle. Le choix qui a
été fait à un moment donné, ne l’est pas forcément au bout d’un certain temps, si les données
du marché (la clientèle, la technique, la concurrence) ont évolué.
En milieu industriel, il est très difficile de modifier les caractéristiques de la
commercialisation des produits. On a en effet très peu de latitude de choix le plus souvent, et
certains passages sont obligés dans un certain nombre de cas – le négoce technique, par
exemple.
Pour répondre aux questions :
- les distributeurs choisis continuent-ils à rendre un niveau de service comparable à
la clientèle ?
- leur rentabilité est-elle suffisante ?
- leur image se maintient-elle ?
Une bonne solution consiste à reprendre l’ensemble des critères utilisés pour les choisir ; et
les passer à nouveau au crible, de même que ceux qui pourraient le cas échéant les remplacer.



LE PUBLIPOSTAGE



Le publipostage est un des outils de la mercatique directe. La signification de la mercatique
directe s’avère indispensable. Une des définitions pourrait être :
- « moyen de communication qui génère l’interactivité ».
C’est un outil privilégié de communication industrielle et professionnelle. Il s’est développé
ces dernières années pour englober le publipostage, le démarchage téléphonique.
IL existe plusieurs supports de mercatique directe :
- le téléphone,
- le bus-mailing,
- les encarts-presse,
- les asiles-colis,
A ) Le publipostage : ses points forts et ses limites
Ses points forts :
- l’absence de concurrence au moment où il est reçu,
- la personnalisation : une bonne connaissance du destinataire permet d’adapter le
message d’une manière très efficace. En montrant que vous connaissez votre
prospect, vous lui suggérez que vous connaissez bien ses besoins, et donc votre
proposition correspond exactement à sa situation.
- La maîtrise de la mise en oeuvre : la date d’envoi, les quantités, les modalités restent
du domaine de votre seule décision.

Ses limites :
- Le coût : un contact coûte cher (3 F jusqu’à plusieurs dizaines de francs). En fait, par
delà cette notion de coût, c’est la rentabilité qui est déterminante et le publipostage
reste un outil rentable dans bien des cas.
- L’absence de souplesse : arrêter ou modifier une opération de démarchage
téléphonique ne pose pas de problème. Cela n’est pas envisageable pour un
publipostage si vous passez par une société
- Les délais de mise en oeuvre reste assez longs.
- Vous devez prévoir des relances téléphoniques rapidement.

B ) Identifier les meilleurs destinataires
Le fichier est une composante majeure – sinon la plus importante du publipostage.
On distingue deux sortes de fichiers : - les fichiers internes à l’entreprise et les fichiers qu’elle
est susceptible de trouver à l’extérieur.
La base de données est un ensemble structuré d’informations sur la clientèle, les prospects, les
suspects à laquelle on accède de façon opérationnelle pour maintenir des relations
commerciales, pour obtenir des pistes, ou vendre un produit.


Quelques conseils :
- Sélection et tri des destinataires avec le plus grand soin pour ne pas adresser des
messages qui ne les concernent pas, pour éliminer les noms et adresses périmées,
pour ne pas confondre leurs responsabilités.
- Constitution d’un excellent fichier dont seule la sélectivité sera la condition de
l’efficacité. Toutes le sources d’informations seront mises à contribution : force de
vente, distributeurs, clients, annuaires professionnels…
- Mise à jour permanente de ce fichier.
- Adaptation des messages envoyés selon qu’on s’adresse à un prospect ou à un client
confirmé, selon qu’il s’agit d’un petit ou gros client, selon le type d’activité de ce
client ou prospect, selon qu’il s’agit du premier, du deuxième ou troisième envoi de
la même opération.
Le classement des fichiers de l’entreprise
- classification par fonction : elle est particulièrement utile dans le domaine
industriel. On utilise plus particulièrement les rubriques : utilisateurs, prescripteurs,
acheteur, décideur, payeur…Cette classification est très utile pour adapter le discours
commercial de vos messages. Les arguments que vous développerez pour les uns, ne
sont pas obligatoirement les mêmes que ceux que vous aurez avec les autres.
- Classification par degré d’importance peut s’appliquer aux entreprises. Elle
s’articule autour des notions : suspects, prospects, clients, clients fidèles, avocats.
Les suspects sont les personnes que vous suspectez pouvoir être attirées par votre
produit, mais qui ne vous ont pas encore manifesté d’intérêt.
Les prospects ont pour caractéristique de vous avoir montré à un moment ou à un
autre qu’ils sont des acheteurs potentiels (demande de documentation, rencontre sur
un salon).
Les clients connaissent vos produits et ont déjà réalisé un achat.
Les clients fidèles sont de deux types : ceux qui renouvellent leur achat sur le même
produit et ceux qui achètent régulièrement plusieurs produits.
Les avocats, appelés aussi prescripteurs ou parrains sont les clients les plus
importants de votre entreprise. Source de chiffre d’affaires, ils prescrivent de plus
vos produits auprès de leurs connaissances. Mais attention, ils sont particulièrement
exigeants sur la qualité de vos prestations.
Les actions commerciales sur votre fichier doivent avoir pour objectif de faire
passer chaque personne d’un stade à l’autre. Cette classification par degré est intéressante,
car elle permet d’avoir une politique de communication adapté à chaque
groupe, tant au niveau du fond que de la forme.
- Autres segmentations du fichier : le classement que nous venons de voir doit être
amélioré par la recherche d’autres critères de segmentation. Il peut être intéressant
par exemple de comparer le comportement des clients ou des prospects en fonction
de : l’époque de leur premier contact avec votre entreprise, le type d’offre à laquelle
ils ont répondu, le mode de paiement, la fréquence des achats, le montant des achats,
date du dernier achat.



- Les fichiers extérieurs à l’entreprise : il existe trois solutions pour acquérir des
adresses en dehors de votre entreprise : l’achat, la location, ou l’échange.
C ) Faire une bonne offre
Le succès d’un publipostage dépend du fichier qui est utilisé. Mais ce n’est bien entendu
pas suffisant. L’offre est déterminante. Son choix dépend de plusieurs critères : cycle de vie
du produit, offre des concurrents…

- les différentes types d’offre :
L’offre de documentation est une opération ayant pour but d’alimenter une force
de vente en contacts qualifiés. Il est indispensable d’avoir des renseignements
qualifiés sur les prospects afin de faciliter le travail des commerciaux. Il est
important de garder à l’esprit que le publipostage a pour objectif de faire demander
une documentation et non de vendre le produit lui-même.
Les concours sont peu utilisés en marketing industriel.
Le guide pratique est une offre très efficace qui consiste à proposer aux suspects de
recevoir un guide pratique traitant d’un sujet en relation avec votre produit.
Cette tactique entraîne un petit investissement pour réaliser le guide qui devra être
complet et dépasser la simple description commerciale de votre produit.

- Comment choisir une offre
L’originalité de l’offre est souvent payante. Toutefois, il est important de veiller à ce
que l’offre soit crédible, réelle, et exceptionnelle.
- Concevoir et rédiger un message attractif
La création des documents qui composent le publipostage est une étape importante.

a) Réunir les éléments nécessaires à la construction du message
La lettre que recevra votre client ou prospect fait office de vendeur : vous vendez
un produit, une documentation, un déplacement sur un point de vente, un rendezvous,
une visite sur un salon …
Procédez comme les bons vendeurs :
•= Déterminez les besoins auxquels vous répondez avec votre produit,
•= Hiérarchisez les attentes de vos clients,
•= Procédez de même pour les freins d’achat,
•= Identifiez tous les points forts et points faibles de votre produit,
•= Documentez vous sur la concurrence,
•= Définissez clairement ce que vous avez à vendre,
•= Déterminez les paramètres techniques de votre message,
•= Définissez le planning détaillé du publipostage,
•= Définissez l’enveloppe financière.

b) Les principes de rédaction du message
Votre message doit avoir deux qualités : séduire et convaincre.


d’en savoir plus. Il existe plusieurs principes de rédaction de lettres. Un des plus
connus est appelé AIDA (attention, intérêt, développement, action).
- Attirer l’attention : l’objectif de cette première partie est de toucher la motivation
principale d’achat de vos produits.
- Développer l’intérêt : il s’agit ici de donner les arguments qui vont convaincre votre
Interlocuteur que votre produit répond à ses besoins,
- Faire passer à l’action.
Il est important que cette lettre soit signée par une personne ayant une fonction
important dans l’entreprise.
L’accroche va faire « entrer » le destinataire dans la lettre et lui donner envie de la lire.
Quelques conseils :
- Faire des phrases courtes,
- Utilisez plutôt « VOUS » que « JE »,
- Finissez vos phrases par des mots positifs,
- Votre lettre doit être aérée, facile à lire,
- Mettez en évidence les mots importants,
- Procédez à des tests parmi vos clients fidèles.

C) La couleur
La couleur n’est pas toujours utilisée pour tous les produits. En fait, il s’agit de
répondre à la question suivante si l’on utilise la couleur :
- Est-ce que la couleur va apporter un accroissement du rendement du publipostage ?
Nul ne peut répondre à priori à ces questions. Seuls les tests sur un échantillonnage correct
peuvent apporter des éléments d’enseignement.
Les quatre couleurs très utilisées en mercatique directe :
- le jaune signifie de la lumière avant toute chose. La référence naturelle du jaune est le
soleil.
- Le rouge : puissance et pouvoir, la voiture de course par exemple.
- Le bleu : foi et harmonie, par exemple le ciel et la mer.
- Le vert : étendue et permissivité (tendance à permettre, à tolérer). Le vert nous rapproche
de la nature.
L’orange, le violet, le brun, le rose, le gris sont des couleurs à bien contrôler car elles
accrochent peu le regard du lecteur.
d) La lecture
Lorsque vos yeux se posent sur une lettre, ils suivent un circuit bien déterminé, en raison de
ce que l’on appelle le « réseau de perception », qui compte trois points :

- l’accroche est le point que l’on voit en premier, qui attire l’attention. Il peut être
caractérisé par la couleur, l’image ou la forme et enfin par le texte ou le mot.
- le circuit de lecture ou de perception : à partir de l’endroit où il a été accroché, l’oeil
parcourt un circuit. Il s’agit de ce que l’on appelle la « diagonale de lecture », qui se
distingue de la façon suivante :
•= vous regardez le coin supérieur gauche,
•= vous regardez le coin supérieur droit,
•= vous cherchez le signataire de la lettre et vous regardez en bas à gauche ou à droite (la
plupart des concepteurs connaissent cette diagonale).
- le verrouillage est aussi important que l’accroche. Vous photographiez l’aspect général du
contenu de la lettre. Vos yeux se posent sur la première phrase et vous commencez à lire.
Le verrouillage est le dernier point perçu avant de passer à une autre activité (fermer la
revue ou tourner la page, découper le coupon-réponse). En connaissant le circuit, vous
pouvez en tirer un profit maximum, sachant que vous regardez d’abord en haut, vous y
placerez un mot ou une phrase-clé, qui suscitera l’intérêt du correspondant, sa curiosité ou
son désir d’en savoir plus.

e) l’enveloppe
Ce n’est pas un élément secondaire, bien au contraire, puisque c’est son allure qui va
déterminer chez le récipiendaire le réflexe –lecture- ou le réflexe –corbeille- de tout son
contenu. Mais c’est aussi et avant tout cela, le véhicule premier de l’image de marque de
l’entreprise.
Jamais donc on n’accorde assez de soin à l’allure de l’enveloppe.
CE A QUOI IL FAUT PENSER !
- son format : trop de plis sur le publipostage peut être synonyme de brouillon. Si les
documents d’accompagnement sont en bristol, la pliure aura l’allure d’une crevasse.
- Sa couleur induit inconsciemment la nature du message. Un message grave, d’une certaine
importance ne gagne pas nécessairement à être habillé d’enveloppes criardes. La
discordance sera repérée.
- Ses mentions : l’accroche, la raison sociale, ou le logo
- Sa matière : il existe des enveloppes étanches ou indéchirables… mais cet avantage peut
se retourner contre vous, il existe des enveloppes difficiles à ouvrir.
- Son affranchissement : penser aux timbres de collection
- Fenêtre ou sans fenêtre : à vous de choisir.

f) Le document d’information
Il doit être construit en suivant la hiérarchie des besoins identifiés chez les acheteurs.
C’est une documentation technique que le destinataire va archiver et intégrer à sa
documentation de travail pour s’en servir éventuellement lors de futures commandes.
g) L’enveloppe réponse





Très rare en marketing industriel .
h) Le coupon réponse
Ce document doit répondre à des impératifs commerciaux mais aussi légaux. Ainsi, en cas
d’engagement du client, il est obligatoire que les termes de l’engagement soient clairs, et
repris dans leur intégralité. Ils doivent être placés avant la signature.
i) Le taux de retour
Il sera amélioré si vous multipliez les médias de communication : coupon réponse, téléphone.
Le taux de retour satisfaisant sur un fichier qualifié se situe en moyenne entre 5% et 7% voire
20% si la sélectivité du fichier est la plus forte possible et la qualité du message appropriée à
la cible visée et au produit à vendre.

j) Tester pour augmenter la rentabilité
Le publipostage est un moyen de communication interactif : il génère une réaction de la cible.
Toute opération de mercatique directe exige des investissements qui peuvent être importants.
Malgré l’efficacité des techniques utilisées, il demeure qu’un nombre de variables rend la
prévision du résultat en partie aléatoire. Aussi pour limiter les risques financiers d’une
campagne coûteuse, il peut être prudent de recourir à un test/
- Que va montrer le test ? l’offre est-elle adaptée, le publipostage est-il suffisamment précis,
clair ?
Chacune des questions amenées par le test va permettre des réorientations, des
aménagements.
Pour le publipostage, le test doit porter sur un échantillon représentatif. En tant que stagiaire,
vous pouvez tester votre publipostage sur les clients fidèles de l’entreprise.

D ) ORGANISER L’ENSEMBLE DE L’ACTION
L’organisation de l’action doit être faite très minutieusement. On peut distinguer trois
phases :
- la préparation des différentes tâches à réaliser,
- la gestion des intermédiaires,
- l’exploitation des résultats.

a) planifier les travaux à réaliser
Les étapes à planifier sont au nombre de 8 : définition de la stratégie, étude du produit,
création du document, exécution, gravure, impression, personnalisation et routage.
- Définition de la stratégie : fixer des objectifs, sélectionner ou mise à jour des fichiers,
déterminer les axes de la communication (arguments, ton),
C’est une phase de réflexion et de rédaction qui peut prendre plusieurs jours … à
plusieurs semaines.
- L’étude du produit est indispensable pour la création du document.

- La création consiste à réaliser le document définitif qui sera ensuite reproduit à
l’impression. Aujourd’hui, on utilise la PAO.
- La gravure
- L’impression
- Le routage et le dépôt-poste.
Le routage est l’opération qui consiste à préparer et à acheminer les messages imprimés de
leur sortie de presse jusqu’à leur remise en poste (dépôt poste). Le routeur assemble les
éléments, les plie, les met sous enveloppes, édite les étiquettes qui supporte l’adresse et
met les messages en sac.
- Le routage représente un intérêt pour les opérations de mercatique directe de grande
envergure.

b) anticiper les retours
Votre publipostage va générer des retours : demande de documentation, demande de
rendez-vous avec un technico-commercial, demande de CD…Il faut organiser pour répondre
positivement et le plus rapidement possible.

E) ANALYSE DES RESULTATS
- la campagne,
- moyens
- objectifs de la campagne
- cible
- taux de retour ou de réussite
- npai
- rentabilité
La mercatique directe et la rentabilité

a) La quantification des résultats est le propre d’une opération de mercatique directe
Elle est à rapprocher de la définition des objectifs. Il s’agit de constater dans quelle limite
ceux-ci ont été atteints ou dépassés. Cette mesure permet de choisir les actions commerciales
les plus intéressantes et d’améliorer l’efficacité des opérations futures/
Plusieurs éléments peuvent être mesurés (le chiffre d’affaires, le bénéfice, le nombre de
clients, le nombre de demandeurs d’informations, le taux de retour…).
Toutes ces mesures sont imprécises.
Les utilisateurs ont été amenés à calculer le coût par ordre :
CPO = somme des coûts variables : nombre de retours
Le point mort ou seuil de rentabilité est le chiffre minimum de commandes qu’il faut obtenir
pour atteindre le point mort où sont couverts intégralement les frais engagés sans qu’un
bénéfice soit dégagé.
Concrètement, cela signifie qu’au point mort les coûts fixes sont égaux au nombre de ventes
obtenus. Le calcul n’est possible que dans la mesure où l’on peut apprécier tous les coûts
réels, tant pour obtenir la commande que pour la satisfaire.

b) prendre en compte les contraintes juridiques

Les textes applicables au publipostage sont nombreux.
Les publipostages doivent obéir à l’ensemble des contraintes légales relatives à toute
forme de vente :
- indication du prix de référence,
- limitation de la validité de l’offre,
- obligation de stock,
- les concours sont réglementés
- réglementation sur les fichiers informatiques.

CONCLUSION
N’oublions pas que le publipostage ne s’improvise pas. Il faut non seulement l’élaborer dans
l’esprit du milieu industriel et professionnel, mais encore l’intégrer harmonieusement dans le
plan de communication de l’entreprise, dont il est une facette.